mercredi 6 août 2008

QUELLE PROFONDEUR

quelle profondeur? quelle profondeur ton âme peut-elle receller
comment faire comment taire cette fulminante évasion de ton esprit
fuir la profondeur ; pourfendeur des discours sensés ; tu fuis...
puis-je au moins sortir la tête de tous ces courants d'air déscellés

Prendre les chemins de traverse pour un meilleur demain
Tant que l'esprit respire encore, l'honneur est sauf
sauve qui peut ; la sentence est jetée reste tous ces maux
Cette société qui enfouit le dernier ressort d'humanité te scie les mains...

Ce soi, âme lucide, coeur serré, on est fatigué de tout cela...
Toute cette confiance donnée qui balbutie dans cette poussi
ère d'esprit
la lumière incandescente de l'âme libre a disparu mais tu ris
on referme la boite de Pandore en croyant l'avoir nettoyée

une fois la mémoire en sang tu ne vois même plus le reflet de l'humain qui jadis...
En nous existait et maintenant plus rien d'autre qu'une odeur de renfermé
Stop! chacun à sa place! en rang par deux on n'a plus rien à raconter...
A voir d'ici ça fait peur toutes ces glaces fixées à l'envers et minées

je jette l'encre sur ce papier et toutes ces corolles qui sont maculées pour toujours...
mon stylo ne suit plus le bateau universel; il s'éloigne tel un dissident en ce jour
Contre vent et marée je ressuscite mon âme loin de tout ce manège futile
les chiens sont lâchés et leur babines retroussées; mais ne m'auront plus même s'ils me mutilent

Il fait beau dans mon coeur et je ne passerai pas une fois du coté de la vie sage
Ma paix intérieure n'est qu'un instantané constitué par la vie

Du jour au lendemain peut s'enflammer pour refuser cette futilité sans préavis
Ne rapporte rien d'où tu iras ; tu n'es pas capable de faire battre mon coeur pauvre image

Vers quelle rive se dirige se dirige la masse amassée devant ce cimetière de l'amour ?
Rester en vie pour la douceur d'un parfum ; celui de la transparence de l'authenticité sans faille
Quelques âmes subsistent et sont capables de tracer leur route hors de ce champ de bataille
Savoir laisser passer les mauvais vents en restant léthargique pour mieux reprendre mon parcours

Mon bras d'honneur à cette société imbécile et meurtrière c'est de ne pas être adepte du remord chronique

Ne pas porter toute la désillusion humaine sur mes épaules pour ne pas barrer de la boussole
Broyer toutes ces idées et garder ses convictions pour soi pour économiser la parole
s'entretenir avec des gens déjà tués nés par le système n'apporte rien ; et les commu niques...

A l'ombre de ce saule pleureur j'irai me refugier
fustigeant la nouvelle in-humanité de ces hommes pressés

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