mercredi 6 août 2008

L'être

En compagnie de l’éfrittement de l’amour
Le passé s’invite, j’ai besoin d’une prose
Trop contracté pour te regarder au grand jour
Je suis paré pour te laisser porte close

Ton humour désarmé par mes feintes pensées
Nos nuques en paravent, il est l’heure d’y aller
La symphonie de pensée n’a jamais existé
Une heure de plus ici, je ne pourrais résister

Volutes de vieilles pensées ; tu n’es pas lourde à la pesée
Tes uppercuts en guise de drame ne m’empêchent pas de m’en aller
Tes idées fixes de bonheur, sans consommer tu te consumes
Et ma grande soif de clairières, de cette nature que l’homme exhume

L’immensité de l’océan et ce vertige sur la cornée
Retour aux sources que tu déclines
Là où tous les cerbères du cœur s’inclinent
Les vagues denses et montre à tous ce qu’est la vérité

Existe-t-il une personne profonde comme toi l’océan ?
Humble et respectueuse comme tes vagues impétueuses
Je fixe l’horizon pour voir si l’issue est heureuse
Loin de cette humanité qui construit le néant

Une demoiselle libellule doit se cacher sous le décor
Dans ses prunelles des papillons comme des trésors
Où les pensées éclosent comme les fleurettes en ce printemps…

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