Dans les vomissures qui nous rongent
Le temps s’obstrue, le temps nous plonges
Dans les fragments de nos malaises
A fleur de chute de la falaise
Comme des archanges malfaisants
A grand coup de mirages marchants
L’humanoïde chasse ses ombres
Ses désespoirs aux catacombes
A grand flot d’uranium enrichi
L’injection létale est infime
A grand coup de crasse dans l’abime
Murmure létal dans l’endocrine
Allons-nous prolonger l’errance
Les coups de boutoir d’indifférence
Chacun pour soi dans son absence
Au grand marché des indécences
Sur la grande toile de l’émotion
On s’émoustille la compassion
Mais quand vient l’heure de l’adhésion
S’aligne les points de suspension
Allons-nous continuer la danse
A grand coup d’croc dans la charpente
Du toit d’égo qui scie la branche
Tranchant la gorge de l’abondance
Des vanités qu’on sait perdante
Qu’on est tout p’tit dans l’insouciance
Des vanités qu’on sait perdante
Qu’on est tout p’tit dans l’insouciance
Qu’on est tout p’tit dans l’insouciance
samedi 16 avril 2011
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