je suis la nuit de ton jour
le déluge que tu fuis
et la noirceur qui s'ensuit
Je suis le réveil de la rage
la violence sans emphase
la tristesse dans l'amour
Je suis le regard dans ce vide
qui te perce et te mord
les tripes et puis le corps
Je fuis ce qui souffle le mensonge
tu me souffres dans mes songes
au diable ton âme putride
des saisons, des raisons qui t'emportent
des regards, des miroirs, tu t'effaces
des remises en question qui ne disent pas leur nom
et tu cèdes aux sirènes, t'esquives à l'abandon
Quand je me relèverai enfin
et j'oublierai ces mains
pour un meilleur demain
aller plus en avant le chercher
ce bonheur trop longtemps oublié
et vers l'horizon clair s'élancer
d'éclair de rire en éclat de voix
parjurer l'émoi pour oublier le soi
la marche du monde vers la désolation
des saisons, des raisons qui t'emportent
des regards, des miroirs, tu t'effaces
des remises en question qui ne disent pas leur nom
et tu cèdes aux sirènes, t'esquives à l'abandon
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