Je cisèle le brouillard pour percer l’horizon
L’enfer tiède de nos vies a perdu compassion
Je regarde la nuit en dernier noctambule
Sous l’effet de l’alcool j’en ai perdu la plume
Je constate la distance entre le monde et mes rêves
Sous la pluie de l’effroi je ne cherche plus de trêve
Quand mon esprit recourbe le champ des possibles
Je comprends qu’a l’instant, j’en ai perdu la cible
Moi j’ai perdu l’amour, moi j’ai perdu l’amour
Dans le champ des sirènes, je fuis les firmaments
Moi je traque le jour, moi je traque le jour
Sans jamais m’arrêter ni faire de demi tour
Qui je fuis, qui je suis, dans mes camps retranchés
Repenser l’artifice qui m’a bien fait sombrer
Dans la nuit athanor, perdu dans les tuyaux
Je me cogne aux décors dans ce champ de boyaux
Je brise l’amertume dans le creux de la plume
Suis-je un chien errant ou un chercheur de lune
Alunir je le sais bien… il faudrait s’oublier
Retrouver dans le puits un peu de la clarté
Moi j’ai perdu l’amour, moi j’ai perdu l’amour
Cette belle utopie, meurtrière au long cours
Moi j’ai perdu le jour, moi j’ai perdu le jour
Pour fuir dans la nuit, cette pute abat-jour
Abrège un peu l’errance que m’inflige l’épouvante
Camisole moi l’immense désespoir que j’arpente
Si la mante à détruit l’essentiel je pense
Sache j’y crois encore à l’amour de l’errance
C’est vrai qu'elle me hante cette joie endormie
Mais l’espoir est immense, mais l’espoir est immense
C’est vrai l’écume est grande sur la mer de l’oubli
Mais je blesse le silence, mais je blesse le silence
Quand j’ai perdu l’amour lors d’un jour d’oubli
Les deux doigts dans la prise, de son Hara-kiri
Emanation de souffre à soufflée sur l’envie
Lâcher réminiscence pour cette putain qui nuit
Moi j’ai perdu l’amour, moi j’ai perdu l’amour
Pour de mauvaise raison étreint l’oiseau de nuit
Même si je craque un peu au silence de la vie
Moi j’espère toujours, caresser l’eau des vies
Moi j’espère toujours, caresser l’eau des vies
dimanche 16 décembre 2012
Moi je ne plante pas mes racines je les
arraches aux ripisylves
Un peu amer sur les côtés, je jette
et crache les ogives
Quoi que veut me faire tout ce monde je
fuis des yeux les invectives
Si belles sont leurs pluies ardentes,
je laisse les blessures en sourdines.
J’esquive les cons télévisuels et
je m'extirpe de la mélasse
Arcque boutant l’échine des jours,
je creuse un rêve dans l’insterstice
Il faut saisir l’écumes des jours,
affleurant les vagues d’artifice
Je suis et je ne serais plus quand la
maison aura cédé
Au cris des terres déracinés, par la
factice humanité
Je cris du cœur, je bande encore pour
le soleil du temps qui mord
Je crisse et lève mon verre aux cieux
qui sans pareil trompent la mort
Agate est là sur le caillou, crevant
les vagues de l’amer
Agate est las et sans tabou, à cran
divague devant l’éther
Si ce n’était que du cyanure, cette
infini splendeur d’eau
Si toute sa vie n’était que mur, où
se fracasse les échos
Agate est sur le fil du rasoir à
l’autre bout de la mappe-monde
Plutôt que de crever ses peurs, elle
les distille sur chaque seconde
Plutôt que regarder les lueurs, elle
paralyse ses rages au cœur
Plutôt que de sentir les fleurs, elle
ne respire qu’a contrecœur
Si par delà ses hémisphères, la messe
est dite pour la maudite
Si en dedans de ses viscères, elle a
perdu la dynamite
A pleur perdu elle s’énumère, des
raisons pour s’abandonner
Je n’y peu rien si son esprit à coup
de pluie s’en est allé.
Dans le vide et les vanités, soit tu
t’extirpes soit tu t’allonges
Au creux des ruisseaux de poison, te
noyer ou te déployer
Si les avides sans gaieté, on décidé
de tout ruiner
Agate ici je te le dis envole toi et vient rêver…
Je me réveille, regard hostile
Dans les lointains, je vois la rive
L’humanité à rétréci, sous le
soleil de l’agonie
J’allume un beau bouquet de rêve,
pensant, qu’on reste des milliard d’humains...
Je crève un œil à mes espoirs
Peut être à t’ont perdu le sens
Sous la violence arrimante, des peurs
qui naissent...
J'accroche mes crocs aux rêve que, l'on
reste des milliards d'humains...
J'embrasse la rose du printemps
Peut être est-elle une balle à blanc
Elle est là la belle endormie, comme
les autres à l’agonie
J'espère un petit temps soi peu...
qu'il reste un petit peu d'humain
Dans les grandeurs de la mappemonde, le
même bocal pour tout le monde
Si nous sommes puttes sur l'arc en
ciel
les preuves se glacent derrière
l'enjeu même si l'on reste, des milliards d'humains...
Mais dis moi?
Dans ces milliards où est l'humain
Ou est la dune dans ce ravin
Quand réfléchissent ces âmes
errantes
Dans les dédales de leur puissance
Quand le récif s'approche de nous
Combien de mètres avant la proue
Comme un trou noir s'aspire lui même
La trajectoire à nulle ne mène
Sommes nous l'arrête dans le poison ?
Celle là qui mène à l'extinction
Est-ce l’insurrection des
consciences ?
Quand le mal est dans... l'abondance
Quand le mal est dans... l'abondance
On se rendort au vent des morts
Celui qui pousse est le plus fort
On se fédère au mortifère,
l'humanité oui le préfère
Quand on oublie d'aimer sa terre, on se
dit... Qu'on est quand même... des putains d'humains...
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