Un vent de tristesse s’est abattu sur moi
Mais après la peur ne reste que l’effroi
Serait-ce un mirage ou le bout du chemin
Je fixe l’horizon et crois en demain
Laissé derrière moi les chiens aux abois
Ces cadavres me fixant de leur air sournois
Sous un ciel couvert des paysages magnifiques
M’apprennent à conjurer les promesses mirifiques
Simplifier la démarche pour retrouver la trâce
De la beauté sublimée éloignée de la masse
Sur un air de musique si vite improvisé
Revenir à l’envie et ce vide trépassé
Le fond de l’air effraie même cette pluie apaisante
Sonne à mes oreilles comme une symphonie puissante
La mécanique du cœur est repartie de plus belle
Comme l’impétueuse rancœur de cette vague qui harcèle
Cette falaise qui n’en demandait pas tant
Pour prouver à l’homme ce qu’est d’être vivant…
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