mercredi 6 août 2008

LA TOILE


Dans les rêves de tes nuits on se glace,se perd et te lasse
Implosion des espaces , tes espoirs s'entrelacent
Tu titubes et te frottes aux couloirs galaxie de la toile sans berger
tu achètes et te vend, le réseau t'enveloppe de ses espoirs légers

Le sourire accrocheur, tu rejoins le troupeau, l'amitié assistée
juste un fluide partagé, l'opulente légèreté de toujours posséder
Pas de répit, pas de trève, dans un zapping les gens s'aiment
Dans ce vide où l'on s'agrippe, de cette course où l'on se sème

Tu y consommes et t'y consumes, ne connais plus l'usage de la plume
Et tu gardes la pause pour la photo ; matons les blogs et on s'assume
Dans ton état rien ne se passe , aucun déclic, l'illusion comme seul fait d'arme
à quelques clics de l'orgasme, tu vois le monde sans état d'âme

Et même si derrière le décor
les illusions fondent,
tu penses sans même y penser que plus belle est la ronde
Quand tout s'achète et tout se vend, ta petite lucarne en paravent
succédané vers le plaisir tu la savoures même si elle ment


Signe du temps qui passe et nous défait,
Tu pleures un peu quand vient l'heure du constat
Que de tous ces rêves maculés sonne le glas
où tu comprends que tout est plus beau quand on le fait...

Aucun commentaire: