Les regards se croisent mais ne reste que le mépris
Les yeux dans le vide, sa tristesse en oriflamme
Il chante son mépris pour tous ces non dits,
Pour tous ces projets partis en flamme
Le vent fouette son visage dans ce couloir sombre
L’espoir est mort et virevolte les coups du sort
Dans son âme les hématomes l’ont rongé en nombre
Et ce cœur sous sa chemise qui doucement s’endort
S’effile l’amour dans cet observatoire du monde
Où l’homme comme une pomme pourrie en robe de printemps
Lâche cette tristesse sourde, ne pas rentrer dans la ronde
Et d’un revers de manche repousse et dépasse ce temps
Qui t’a plongé dans le froid et mutile les nuages
Sans un regard adressé, puis filer à la nage
De la haine qui s’enfonce ne reste que des miettes
Ces regards adressés vastes miroirs aux alouettes
La morsure cicatrise, le repenti s’éloigne
Sourire à un mirage, les mots qui sonnent comme une faux
L’amor à mort, faucher ces dantesques idées, témoigne !
Que le futur est à venir et le vieux temps dilué dans les maux
Le venin délicieux, une piqûre de rappel dans les rouages du coeur
Il n’a pas encore dévalisé ses rêves indélébiles
Et si ses pensées autochtones pour l’ordinaire restent un leurre
Dépasser les possibles de leurs cœurs monolithes…
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