mercredi 6 août 2008

LAS

parti depuis des mois à la recherche de mon âme
soeur de dissidence qui ne se plie qu'à la flamme
celle qui prend le coeur de celui qui résiste
de derrière la saignée,la destinée qui la piste

barrière de mélodies mais le silence est d'or
amère est la pilule dans la boîte de Pandore
à la croisée des delires n'entre dans la mêlée
que si le destin s'agite à malmener les idées

regarde un peu là-bas
fleurter en contrebas
la tristesse et l'effroi

agiter les neurones vers une constante croissance

circoncision des sens, disloquer l'évidence
La nature au rabais, les finances en ressources
On se jette à corps perdu dans la folie de la course

Dans les dorures du palais, les putains se trémoussent
Contre ces forêts de vide, je ne suis plus que souche
Réveil sans lendemain, que du présent sans fin...
Le rêve comme évidence, tu ne vois pas plus loin...

Regarde un peu la bas

fleurter en contrebas
toucher du bout des doigts
la tristesse et l'effroi

Dis-moi où s'arrête l'immonde?
Cette cataracte aux yeux du monde
De ceux qui tracent sans rien voir
de ceux qui rêvent sans entrevoir

L'occident dépassé, sa splendeur trépassée se dore la conscience au soleil d'agent ....

plus de ciel constellé, l'illusoire épitaphe, j'ai tout consommé et je n'ai plus le temps...

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