lundi 11 août 2008

L'HUMANITE


Nous passons tant de fois de la lumière à l'ombre
Le passé qui trépasse et la force du nombre
Des satellites nous relient, corolles d'ondes obscures
A renfort de messages et s'engouffre la censure

Aux néons lumineux de cette enseigne qui pue
Du mépris de ces hommes qui t'ont pris ta vertu
De cette nature qui vit là où l'humain s'oublie
De toute cette myopie où s'enfonce nos vies



Et plutôt que chercher à se constituer une identité
Et on s'attarde souvent La télé qui nous prend
Lorsque les images sont toujours plus belles...
Lorsque ces images sont toujours plus belles...
On s'abandonne...



De ce banc isolé dans ce parc oublié

Où personne ne s'assoit par peur d'être regardé
Et toujours avancer sans jamais s'arrêter
Pour ne pas méditer sur notre bien fondé

L'instrospection fait fuir, on flippe de s'y broyer

C'est l'oraison funeste, la conscience est noyée
Et le sourire narquois de ce tout si sournois
Où le bonheur est image et à chacun sa croix



Et l'esprit dans le vide le mirage cathodique

sous la douce couverture de la normalité
il ne reste plus qu'à aller gentiment se coucher
et oublier ce que jusqu'ici on a contemplé

Lorsque les images sont toujours plus belles...
Lorsque ces images sont toujours plus belles...

Et plutôt que chercher à se constituer une identité
Et on s'attarde souvent La télé qui nous prend
Lorsque les images sont toujours plus belles...
Lorsque ces images sont toujours plus belles...
On s'abandonne...

vendredi 8 août 2008

LA CLE


la poisse au fond de moi réveille la vieille rancune
quand mes pensées chaloupent le séant démonté
jetter l'ancre dans cette crique de mon esprit fragile
et retrouver la verve, la cime de ma gaieté

oubliant cette vie faisant l'éloge des paumés
perdu ces hypothèses qui peu à peu m'ont fait sombrer
l'amer échappe mes rêves et l'esprit m'a coulé
comment sortir du pire si mon être a flambé

ressurgir du néant, mieux affronter le rejet
de ce monstre laconique que la terre a enfanté
l'humain est dans sa jaule qu'il a lui même créée
dans sa nuit l'aube est loin de terre noire si vite annihilée
dans ces flots de questions que la toute puissance a rejeté

L'humain vacille si vite et peu à peu se fond , dans ce paysage aride
où la reflexion se heurte à l'insoutenable obscession
de toujours chercher plus haut pour retomber plus bas
l'amertume de l'échec rejeté à plus tard pour mater le mirage

de la fée consommation qui t'a bientôt consummé;
conspuer les déviants et vendre au plus offrant
nos esprits sclérosés qui éteignent si vite le feu de l'émoi
des lumières au trou noir filent les informations
l'informatique aux aguets t'a bientôt programmé

suis le programme télé, l'isolation des têtes
est bien la seule que l'on fait fonctionner
les faits te serrent les entrailles, plus rien à respirer
maintenant la nature se meurt inutile à nos moeurs
cerveau apoplexique,les idées à l'arrêt

comment renaître un jour si l'envie a filé
la toile t'emprisonne dans cette voie minée
joindre le futile à l'agréable, l'overdose qui rassure
toutes ces belles images de ces yeux atrophiés

l'orgueil en épitaphe de cette terre tremblante
blessée par tes génies qui seront oubliés
sursaut de poésie dans cette vie bridée
tes vanités perdantes ; ces airs conditionnés,
plus aucune défiance, la déviance résignée

reste quelques petites vies ou l'air est encore pur
condamnées à repousser par la belle utopie l'âpre réalité
rêver est bien plus beau, garder l'esprit fragile
agile comme un rêve qui t'apprendrait où est la clé>

Le départ

Course vers l’abîme, revers sublime,

Retournement des sens, la désillusion inonde
L’amère au gré des vents, et l’espoir qui ment
Reste aspiré par le courant, ta citadelle en paravent
Lacustre idée, fragiles pensées, croire en ce monde…

Un château de carte en guise de rêve
L’alcôve mécène qu’est ta demeure
De toi à moi, ce n’est qu’un leurre
Ma décision en guise de trêve

La guerre des mondes pour seul avenir
L’espoir me dit il faut attendre
Mais vient un jour, il faut se rendre
Les vides danses, la belle n’est plus à discourir

Et ce n’est pas le crin ardent de ta pensée
Cheval propice vers l’évasion de tes contrés
Qui telle la jument epona se cabre quand arrive le secret aveu
Que cette Galaxie de pensées qui coule de tes doux yeux

Dont le bleu raffiné dégage des éclairs tendres,
Peut être doit se découvrir pour mieux se rependre…
Retirer le scaphandre contre lequel la tortue « luth »
Et franchir le chemin de péril sans regret, sans attendre…

Link est parti un jour de pluie, il a eu peur et s’est enfui
Link est parti un jour de pluie il est parti et c’est tant pis


De ce regard constellé, projeter ses flèches de lumières
Sensibilité capitonnée, master sword dans son socle mystère
Comète névralgique en plein cœur de ton âme
J’ai voulu dépunaiser tes ailes pour sentir la femme

Et même derrière les frissons, c’est aussi des murailles
Dans la main d’une fille qui parfois se referme
Protéger les solitudes en regagnant la terme ferme
Et se laisser « succomber » derrière ta chevelure de paille

Pour réussir a être vivant par les mots tel une ode
J’ai peux être trop vite, trop loin voulu suivre ma ligne
Pour trouver un créneau ne pas courber l'échine
Pour garder la candeur que la déception érode

Très vite mon naturel peut tomber dans l’abîme
La clé de la cage où ton myocarde papillons cherche à s’extirper
Trouver l'essence, le fluide magique pour te transfigurer
Le temps peut faire l’affaire difficile d’en atteindre la cime

Et parfois Melle Banquise de ses neiges maternelle, arrive à s’évader
Le temps de quelques ultimes instants célestes grappillés,sans règle à respecter
Le sauvage qui vit en moi se fera être plus docile et pourra créer peut être
Une fissure dans ton être, une craquelure même et sa chaleur y mettre

Ma volonté en guise de digue, étendard funeste, je lance les dés
Altercation dans mon univers, les vers se torde, les vers se terre
Désolé zelda je n’ai pas su trouver d’autres simulacres amère
Plutôt camoufler que d’essayer, de ton univers donner la clé

Entre le miroir et moi j’ai l’air démesuré !
Démesurément idiot et épuisé
Et en regardant ta silhouette oblongue lisse comme l’eau douce qui te fascine
Course vers l’abîme, revers sublime…je trébuche sur toi l’ondine


Link est parti un jour de pluie, il a eu peur et s’est enfui
Link est parti un jour de pluie il est parti et c’est tant pis

mercredi 6 août 2008

L'autre homme


L’homme que tu vois là tout les soirs l’est tout autant que toi…
lorsque la nuit étend son épais voile au hasard il reste là, allongé…
Cœur en bandoulière, sillon creusé par la vie que le bitume n’a pas soigné
Ravagé par les coups du sort et disqualifié d’une partie ne se jouant qu’en une fois

Par delà les montagnes, au-delà des frontières souffle l’amer thune
Les brillants esprits de la fée licité polluent tous les paysages
La misère culmine et les sans –suent pour trouver vers le bonheur un passage
Une discrète attention un instant donné, il ne demande pas la lune

Dans ces rues où les seuls éclairs tendres jaillissent des yeux de son chien, il marche
Faisceau irradiant, ce regard l’aide à supporter ce froid où la chaleur humaine a disparu…
S’arrêter un jour de boire pour sortir de tout cela, il rêve qu’il n’est plus dans la rue…
Son sommeil seul tapis volant vers d’autres réalités souvent le lâche…

Chaque nuit, fuyant la mort alité, il rêve de planter des fleurs sur le bitume
Erigeant son imagination seul étendard majestueux face à l’adversité
Cette rue où il faut être coriace, qui a souillé tant de belles amitiés
De projets en chrysalides avortées il a fini par user tous ses rêves

En attendant ce jour où il va faire si froid
Que telle une étoile qui Fulmine le monsieur s’en ira
A pas feutré, la tête basse quittera la pièce qui se joue déjà sans lui
Cette in-humanité qui nous conduit et de laquelle il a fuit

Et comme seule erreur sur sa copie trop vite rendue
Il ne comptait pas sur ta peine, laisse en épitaphe sa main tendue
La solitude opère et c’est zéro le résultat
Fondent les lumières sur ce monde qui avance sans lui…
il suffira /d'un pas de travers /d'un joli revers
pour renverser ces faux... semblant
regarde ici bas ta surface est lisse
même tes chimères peu à peu s'y glisse...
dans ce trou d'amertume, l'argent est le roi et l'humain... son soldat
Régénère moi les pensées hybrides, histoire de ne rien oublier... ici
Toutes les données effacées étaient peut être censées, sens cynique prit... à contre coeur
la voie en double file te dit quel chemin suivre Ne lâche pas !! Ne lâche pas !!!!
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Lobotomie générale mais dis-moi où est donc cette divinité, cette prophétesse doctrinale t'a tout promis...
à la lumière on s'aima fort mais tout celà n'était que reflet imitant la clarté du beau...du vrai... Oublié toutes ces vieilles rengaines , pensées mortifères pour les...larguées...
la prochaine décade danse du feu de l'absence. C'est l'opulence générale, on perd sévère...
Le sorts celle ton âme dans les flots dans les lames...immense...
Tu te laisses découper; les yeux rivés vers ton avenir déjà redondant, malgré tes vingt ans
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La loi du Talion et tous ces démons...niaquent ton reste d'envie...
Oublie toutes ces vieilles rengaines,>pensées mortifères, >pour les...damnées
rien n'est facile> tout est compliqué >reste ce petit bout de verdure> immaculé...
poliment songe >joliment séant >dans ce chemin ou ton esprit >rêve> d'une autre réalité
à deux mains,l'aube > enfin se lever à l'endroit<> restons groupés
si ta compagnie m'est permise> partons loin d'ici> où l'on peut être > sans avoir
face à l'amer <>la vie à l'envers >et contre tous ...
l'aube pénétrante >laissons l'amer à quai vers ce chemin,
oui ce chemin> donne-moi...tes mains..
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LES JOURS TRISTES

Il est des jours où un doux malaise m’envahit
Toutes ces contradictions sur la cime de mes pensées
Boîte à rêver, boîte à aimer, boîte à penser
Toutes ces choses qui font cette vie



Savoir aimer les autres me rend plus fort
Mais mon esprit vagabond prolonge ma vie terrienne
Je sors les oriflammes et attend que la beauté vienne
Pour apprécier le monde , il faut parfois faire le mort



Puiser au fond du puits de l’être, se ressourcer
Et emmener dans les tranchées son cœur en bandoulière
Affronter les erreurs, les injustices sans s’adonner à la prière
Pas de soucis dans ma galaxie, se réfugier pour mieux aimer


Ces instants tannés de douceur ne les gardons pas pour autant
Savoir s’exprimer, réagir, tout en gardant son tapis volant vers la stratosphère
Et si certains palpitants sont morts ou se terrent
J’irai entretenir mes faisceaux d’amour irradiés vers des yeux plus brillants



Ne pas se faner et laisser les plus belles espérances en contrebas
Garder le cœur grand ouvert pour ne pas laisser
Passer toutes ces effluves de bonheur fugace que l’on a traversé
et se hisser plus haut que ces chats virés dans l’amer

La mécanique

Un vent de tristesse s’est abattu sur moi
Mais après la peur ne reste que l’effroi
Serait-ce un mirage ou le bout du chemin
Je fixe l’horizon et crois en demain

Laissé derrière moi les chiens aux abois
Ces cadavres me fixant de leur air sournois
Sous un ciel couvert des paysages magnifiques
M’apprennent à conjurer les promesses mirifiques

Simplifier la démarche pour retrouver la trâce
De la beauté sublimée éloignée de la masse
Sur un air de musique si vite improvisé
Revenir à l’envie et ce vide trépassé

Le fond de l’air effraie même cette pluie apaisante
Sonne à mes oreilles comme une symphonie puissante
La mécanique du cœur est repartie de plus belle
Comme l’impétueuse rancœur de cette vague qui harcèle

Cette falaise qui n’en demandait pas tant
Pour prouver à l’homme ce qu’est d’être vivant…

L'être

En compagnie de l’éfrittement de l’amour
Le passé s’invite, j’ai besoin d’une prose
Trop contracté pour te regarder au grand jour
Je suis paré pour te laisser porte close

Ton humour désarmé par mes feintes pensées
Nos nuques en paravent, il est l’heure d’y aller
La symphonie de pensée n’a jamais existé
Une heure de plus ici, je ne pourrais résister

Volutes de vieilles pensées ; tu n’es pas lourde à la pesée
Tes uppercuts en guise de drame ne m’empêchent pas de m’en aller
Tes idées fixes de bonheur, sans consommer tu te consumes
Et ma grande soif de clairières, de cette nature que l’homme exhume

L’immensité de l’océan et ce vertige sur la cornée
Retour aux sources que tu déclines
Là où tous les cerbères du cœur s’inclinent
Les vagues denses et montre à tous ce qu’est la vérité

Existe-t-il une personne profonde comme toi l’océan ?
Humble et respectueuse comme tes vagues impétueuses
Je fixe l’horizon pour voir si l’issue est heureuse
Loin de cette humanité qui construit le néant

Une demoiselle libellule doit se cacher sous le décor
Dans ses prunelles des papillons comme des trésors
Où les pensées éclosent comme les fleurettes en ce printemps…

L' ESPOIR DE LA FUITE

je suis la nuit de ton jour
le déluge que tu fuis
et la noirceur qui s'ensuit

Je suis le réveil de la rage
la violence sans emphase
la tristesse dans l'amour

Je suis le regard dans ce vide
qui te perce et te mord
les tripes et puis le corps

Je fuis ce qui souffle le mensonge
tu me souffres dans mes songes
au diable ton âme putride

des saisons, des raisons qui t'emportent
des regards, des miroirs, tu t'effaces
des remises en question qui ne disent pas leur nom
et tu cèdes aux sirènes, t'esquives à l'abandon

Quand je me relèverai enfin
et j'oublierai ces mains
pour un meilleur demain

aller plus en avant le chercher
ce bonheur trop longtemps oublié
et vers l'horizon clair s'élancer

d'éclair de rire en éclat de voix
parjurer l'émoi pour oublier le soi
la marche du monde vers la désolation

des saisons, des raisons qui t'emportent
des regards, des miroirs, tu t'effaces
des remises en question qui ne disent pas leur nom
et tu cèdes aux sirènes, t'esquives à l'abandon

LES REGARDS SE CROISENT...MAIS NE SE TROUVENT PAS

Les regards se croisent mais ne reste que le mépris
Les yeux dans le vide, sa tristesse en oriflamme
Il chante son mépris pour tous ces non dits,
Pour tous ces projets partis en flamme

Le vent fouette son visage dans ce couloir sombre
L’espoir est mort et virevolte les coups du sort
Dans son âme les hématomes l’ont rongé en nombre
Et ce cœur sous sa chemise qui doucement s’endort

S’effile l’amour dans cet observatoire du monde
Où l’homme comme une pomme pourrie en robe de printemps
Lâche cette tristesse sourde, ne pas rentrer dans la ronde
Et d’un revers de manche repousse et dépasse ce temps

Qui t’a plongé dans le froid et mutile les nuages
Sans un regard adressé, puis filer à la nage
De la haine qui s’enfonce ne reste que des miettes
Ces regards adressés vastes miroirs aux alouettes

La morsure cicatrise, le repenti s’éloigne
Sourire à un mirage, les mots qui sonnent comme une faux
L’amor à mort, faucher ces dantesques idées, témoigne !
Que le futur est à venir et le vieux temps dilué dans les maux

Le venin délicieux, une piqûre de rappel dans les rouages du coeur
Il n’a pas encore dévalisé ses rêves indélébiles
Et si ses pensées autochtones pour l’ordinaire restent un leurre
Dépasser les possibles de leurs cœurs monolithes…

LAS

parti depuis des mois à la recherche de mon âme
soeur de dissidence qui ne se plie qu'à la flamme
celle qui prend le coeur de celui qui résiste
de derrière la saignée,la destinée qui la piste

barrière de mélodies mais le silence est d'or
amère est la pilule dans la boîte de Pandore
à la croisée des delires n'entre dans la mêlée
que si le destin s'agite à malmener les idées

regarde un peu là-bas
fleurter en contrebas
la tristesse et l'effroi

agiter les neurones vers une constante croissance

circoncision des sens, disloquer l'évidence
La nature au rabais, les finances en ressources
On se jette à corps perdu dans la folie de la course

Dans les dorures du palais, les putains se trémoussent
Contre ces forêts de vide, je ne suis plus que souche
Réveil sans lendemain, que du présent sans fin...
Le rêve comme évidence, tu ne vois pas plus loin...

Regarde un peu la bas

fleurter en contrebas
toucher du bout des doigts
la tristesse et l'effroi

Dis-moi où s'arrête l'immonde?
Cette cataracte aux yeux du monde
De ceux qui tracent sans rien voir
de ceux qui rêvent sans entrevoir

L'occident dépassé, sa splendeur trépassée se dore la conscience au soleil d'agent ....

plus de ciel constellé, l'illusoire épitaphe, j'ai tout consommé et je n'ai plus le temps...

LA TOILE


Dans les rêves de tes nuits on se glace,se perd et te lasse
Implosion des espaces , tes espoirs s'entrelacent
Tu titubes et te frottes aux couloirs galaxie de la toile sans berger
tu achètes et te vend, le réseau t'enveloppe de ses espoirs légers

Le sourire accrocheur, tu rejoins le troupeau, l'amitié assistée
juste un fluide partagé, l'opulente légèreté de toujours posséder
Pas de répit, pas de trève, dans un zapping les gens s'aiment
Dans ce vide où l'on s'agrippe, de cette course où l'on se sème

Tu y consommes et t'y consumes, ne connais plus l'usage de la plume
Et tu gardes la pause pour la photo ; matons les blogs et on s'assume
Dans ton état rien ne se passe , aucun déclic, l'illusion comme seul fait d'arme
à quelques clics de l'orgasme, tu vois le monde sans état d'âme

Et même si derrière le décor
les illusions fondent,
tu penses sans même y penser que plus belle est la ronde
Quand tout s'achète et tout se vend, ta petite lucarne en paravent
succédané vers le plaisir tu la savoures même si elle ment


Signe du temps qui passe et nous défait,
Tu pleures un peu quand vient l'heure du constat
Que de tous ces rêves maculés sonne le glas
où tu comprends que tout est plus beau quand on le fait...

QUELLE PROFONDEUR

quelle profondeur? quelle profondeur ton âme peut-elle receller
comment faire comment taire cette fulminante évasion de ton esprit
fuir la profondeur ; pourfendeur des discours sensés ; tu fuis...
puis-je au moins sortir la tête de tous ces courants d'air déscellés

Prendre les chemins de traverse pour un meilleur demain
Tant que l'esprit respire encore, l'honneur est sauf
sauve qui peut ; la sentence est jetée reste tous ces maux
Cette société qui enfouit le dernier ressort d'humanité te scie les mains...

Ce soi, âme lucide, coeur serré, on est fatigué de tout cela...
Toute cette confiance donnée qui balbutie dans cette poussi
ère d'esprit
la lumière incandescente de l'âme libre a disparu mais tu ris
on referme la boite de Pandore en croyant l'avoir nettoyée

une fois la mémoire en sang tu ne vois même plus le reflet de l'humain qui jadis...
En nous existait et maintenant plus rien d'autre qu'une odeur de renfermé
Stop! chacun à sa place! en rang par deux on n'a plus rien à raconter...
A voir d'ici ça fait peur toutes ces glaces fixées à l'envers et minées

je jette l'encre sur ce papier et toutes ces corolles qui sont maculées pour toujours...
mon stylo ne suit plus le bateau universel; il s'éloigne tel un dissident en ce jour
Contre vent et marée je ressuscite mon âme loin de tout ce manège futile
les chiens sont lâchés et leur babines retroussées; mais ne m'auront plus même s'ils me mutilent

Il fait beau dans mon coeur et je ne passerai pas une fois du coté de la vie sage
Ma paix intérieure n'est qu'un instantané constitué par la vie

Du jour au lendemain peut s'enflammer pour refuser cette futilité sans préavis
Ne rapporte rien d'où tu iras ; tu n'es pas capable de faire battre mon coeur pauvre image

Vers quelle rive se dirige se dirige la masse amassée devant ce cimetière de l'amour ?
Rester en vie pour la douceur d'un parfum ; celui de la transparence de l'authenticité sans faille
Quelques âmes subsistent et sont capables de tracer leur route hors de ce champ de bataille
Savoir laisser passer les mauvais vents en restant léthargique pour mieux reprendre mon parcours

Mon bras d'honneur à cette société imbécile et meurtrière c'est de ne pas être adepte du remord chronique

Ne pas porter toute la désillusion humaine sur mes épaules pour ne pas barrer de la boussole
Broyer toutes ces idées et garder ses convictions pour soi pour économiser la parole
s'entretenir avec des gens déjà tués nés par le système n'apporte rien ; et les commu niques...

A l'ombre de ce saule pleureur j'irai me refugier
fustigeant la nouvelle in-humanité de ces hommes pressés

JE CHERCHE ...

On serait mieux à regarder la lune et à compter les étoiles
Con par raison, pas d’autre alternative que pleurer sur ses petites angoisses
Lego sans trique ; cette ville audacieusement élevée parfois m’indiffère
Ne pas vouloir ne pas trop en vouloir et juste s’aimer…

La blessure obscène que je porte en bandoulière n’est que le fruit de l’« in » humanité
Pour être branché débranche ton cœur ; oublie toi dans ce fossé, prêche la fausseté
C’est dans la lâcheté que l’homme nouveau doit se régénérer
La plaie béante se mue en mâchoire obscène pour nous digérer

Je cherche….
Ton antithèse et ma synthèse
Une belle vie, cette hypothèse…
Toutes ces belles choses qui m’apaisent
Le coin d’un feu où cette nature m’entraîne vers d’autres lieux

Opulence établie ; la roue tourne à l’envers ; le solidaire est solitaire
Cherche des yeux la lumière ; c’est sûr certains s’y réchauffent encore
Cette chaleur humaine ; constellation qui brillera toujours au-dessus du troupeau
Ne te retourne pas, ne te retourne pas ; la réponse est par là

Comète névralgique en plein coeur de ton âme
Ta dignité doit te permettre de dépunaiser délicatement tes ailes
Dans leur monde les autres ne s’appartiennent plus vraiment
Et les coups de cutter qu’ils s’infligent….



Je cherche…
Toucher le bout des sens
Ne pas ressembler au monde qui m’indiffère
Au travers de la nuit il fait chaud dans certain cœur
Ouvre les yeux, ouvre les yeux…


Je cherche….
Ton antithèse et ma synthèse
Une belle vie, cette hypothèse…
Toutes ces belles choses qui m’apaisent
Le coin d’un feu où cette nature qui m’entraîne vers d’autre lieu

AUX ORTIES TES SOUVENIRS

Poliment songe cette imposture des sourires
Face à l’amer tout se disloque, joliment séant
A la lumière on s’aima fort
Mais la foudre ne tombe pas deux fois sur ce qu’elle a déjà détruit

Aux orties tes souvenirs, laisse les photos moins blanches que noires
Les yeux crevés de n'avoir pas su se régénérer de cette vie à tiroir
Négocier le virage pour dépasser ton mirage et tourner la page rampante
Toi qui disloques les étoiles filantes comme le pigeon pourrait lâcher une fiente

Effrontée affrontant l'effondrement des palpitants
Tremblement de terre, l'hypocondre vibrant
Le coeur est soldé et tes drames en cohorte
A me voir si vivant tu es encore plus morte

Le nez dans la poussière, la commissure de ton charme s'effeuille lentement
Comme le fait la charogne qui fulmine dans l'eau limpide du temps
Le corps mourant dans les eaux glaciales de l'ennui, tes vanités s'effondrent
Tes lèvres ne brillaient que dans l'iris malade de mes yeux, même les illusions fondent...

Je suis cet homme dans la nuit qui mord les sens
Je suis cette proie qui se retourne contre cette résipiscence
Je suis cet être qui se réveille après l'empoisonnement
Je suis l'emprisonné évadé fustigeant ton air rance

Le moignon de coeur que tu t'es construit
N’est qu'un leurre même l'intérieur est pourri
Herpès céleste qui contamine l'orgueilleux
Ta beauté n'a d’égale que ton encéphale creux


Le masque qui cache ton vrai visage
Minaret joyau qui fait oublier la pauvreté de ton alcôve
Le mascara ne cache plus les ténèbres qui te lovent
D’un revers de mains, mes démons sont partis


Je cherche en toi un oasis, une autre idée de la vie
L’être sans avoir, lettre sans savoir, la terre est proche ?
L’humain est moche mais qu’est ce qui cloche ?
L’amour est un spiritueux dont l’homme s’oublie…


Perte de repère, l’envie sans vie
La vanité te malaxe, fait sa campagne
L’étranger siècle sonne les cerveaux, c’est l’anémie
Prends la tangente, course vers l’échange et c’est l’impie


Rayonnement du rien mais tu manques de bien
Quelques objets, mouvement de hanche
Quelques concepts, du redondant, de l’éphémère et l’ère de rien
Le dernier humain essuie ses larmes sur sa manche






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