mercredi 6 août 2008

AUX ORTIES TES SOUVENIRS

Poliment songe cette imposture des sourires
Face à l’amer tout se disloque, joliment séant
A la lumière on s’aima fort
Mais la foudre ne tombe pas deux fois sur ce qu’elle a déjà détruit

Aux orties tes souvenirs, laisse les photos moins blanches que noires
Les yeux crevés de n'avoir pas su se régénérer de cette vie à tiroir
Négocier le virage pour dépasser ton mirage et tourner la page rampante
Toi qui disloques les étoiles filantes comme le pigeon pourrait lâcher une fiente

Effrontée affrontant l'effondrement des palpitants
Tremblement de terre, l'hypocondre vibrant
Le coeur est soldé et tes drames en cohorte
A me voir si vivant tu es encore plus morte

Le nez dans la poussière, la commissure de ton charme s'effeuille lentement
Comme le fait la charogne qui fulmine dans l'eau limpide du temps
Le corps mourant dans les eaux glaciales de l'ennui, tes vanités s'effondrent
Tes lèvres ne brillaient que dans l'iris malade de mes yeux, même les illusions fondent...

Je suis cet homme dans la nuit qui mord les sens
Je suis cette proie qui se retourne contre cette résipiscence
Je suis cet être qui se réveille après l'empoisonnement
Je suis l'emprisonné évadé fustigeant ton air rance

Le moignon de coeur que tu t'es construit
N’est qu'un leurre même l'intérieur est pourri
Herpès céleste qui contamine l'orgueilleux
Ta beauté n'a d’égale que ton encéphale creux


Le masque qui cache ton vrai visage
Minaret joyau qui fait oublier la pauvreté de ton alcôve
Le mascara ne cache plus les ténèbres qui te lovent
D’un revers de mains, mes démons sont partis


Je cherche en toi un oasis, une autre idée de la vie
L’être sans avoir, lettre sans savoir, la terre est proche ?
L’humain est moche mais qu’est ce qui cloche ?
L’amour est un spiritueux dont l’homme s’oublie…


Perte de repère, l’envie sans vie
La vanité te malaxe, fait sa campagne
L’étranger siècle sonne les cerveaux, c’est l’anémie
Prends la tangente, course vers l’échange et c’est l’impie


Rayonnement du rien mais tu manques de bien
Quelques objets, mouvement de hanche
Quelques concepts, du redondant, de l’éphémère et l’ère de rien
Le dernier humain essuie ses larmes sur sa manche






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