vendredi 8 août 2008

Le départ

Course vers l’abîme, revers sublime,

Retournement des sens, la désillusion inonde
L’amère au gré des vents, et l’espoir qui ment
Reste aspiré par le courant, ta citadelle en paravent
Lacustre idée, fragiles pensées, croire en ce monde…

Un château de carte en guise de rêve
L’alcôve mécène qu’est ta demeure
De toi à moi, ce n’est qu’un leurre
Ma décision en guise de trêve

La guerre des mondes pour seul avenir
L’espoir me dit il faut attendre
Mais vient un jour, il faut se rendre
Les vides danses, la belle n’est plus à discourir

Et ce n’est pas le crin ardent de ta pensée
Cheval propice vers l’évasion de tes contrés
Qui telle la jument epona se cabre quand arrive le secret aveu
Que cette Galaxie de pensées qui coule de tes doux yeux

Dont le bleu raffiné dégage des éclairs tendres,
Peut être doit se découvrir pour mieux se rependre…
Retirer le scaphandre contre lequel la tortue « luth »
Et franchir le chemin de péril sans regret, sans attendre…

Link est parti un jour de pluie, il a eu peur et s’est enfui
Link est parti un jour de pluie il est parti et c’est tant pis


De ce regard constellé, projeter ses flèches de lumières
Sensibilité capitonnée, master sword dans son socle mystère
Comète névralgique en plein cœur de ton âme
J’ai voulu dépunaiser tes ailes pour sentir la femme

Et même derrière les frissons, c’est aussi des murailles
Dans la main d’une fille qui parfois se referme
Protéger les solitudes en regagnant la terme ferme
Et se laisser « succomber » derrière ta chevelure de paille

Pour réussir a être vivant par les mots tel une ode
J’ai peux être trop vite, trop loin voulu suivre ma ligne
Pour trouver un créneau ne pas courber l'échine
Pour garder la candeur que la déception érode

Très vite mon naturel peut tomber dans l’abîme
La clé de la cage où ton myocarde papillons cherche à s’extirper
Trouver l'essence, le fluide magique pour te transfigurer
Le temps peut faire l’affaire difficile d’en atteindre la cime

Et parfois Melle Banquise de ses neiges maternelle, arrive à s’évader
Le temps de quelques ultimes instants célestes grappillés,sans règle à respecter
Le sauvage qui vit en moi se fera être plus docile et pourra créer peut être
Une fissure dans ton être, une craquelure même et sa chaleur y mettre

Ma volonté en guise de digue, étendard funeste, je lance les dés
Altercation dans mon univers, les vers se torde, les vers se terre
Désolé zelda je n’ai pas su trouver d’autres simulacres amère
Plutôt camoufler que d’essayer, de ton univers donner la clé

Entre le miroir et moi j’ai l’air démesuré !
Démesurément idiot et épuisé
Et en regardant ta silhouette oblongue lisse comme l’eau douce qui te fascine
Course vers l’abîme, revers sublime…je trébuche sur toi l’ondine


Link est parti un jour de pluie, il a eu peur et s’est enfui
Link est parti un jour de pluie il est parti et c’est tant pis

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