mercredi 28 octobre 2009



















A m’immoler sous tes reflets
Comptant tes fées tout compte fait…
Là tu me doubles puis je te quitte
Ici s’est battie l’expérience des limites

L’allure céleste, le corps est là et le cœur saoul
En cavale dans le vent, à bout de souffle
On se branle de tout quand tout s’écorne
Sous la cloche des jours tu es difforme

Un nœud dans tes dorures, la fleur te fusille
Un doute aux entournures, le présent parasite
Tu cours après tes ombres, fragile et libérée
A perdre haleine tu fonces vers le mur artifice

La fleur du risque se fane sous les fêlures
S’alimentent tes batailles au sein des écorchures
Tu luttes à l’intestine, la douleur dans l’étreinte
Céleste dans tes airs , chamanique puis eteinte
Céleste dans tes airs , chamanique puis eteinte

Regard gentiment posé sur les miroirs espions
De ton nombril du monde qui damne tous les pions
Des échecs qui inondent comme des sommes de hasard
Des espoirs en façade sous le sommeil trop sombre

Voyage au cœur de tes appétences, tu y perds en décence
Tes vagues à l’âme ne sont que l’écume de mes silences. De mes silences…

Sur notre fausse étoile paumée, plus aucune sensation
Fulmine dans interstice et c’est l’extrême-onction

Second chapitre s’ouvre une fissure…une lueur dans le sérac,
S’estompe ton ombre sur mon tableau, et je file … en vrac
Et je tue… je te tue sous le clair-obscur
Des rues de paris qui s’éclairent au futur

La porte s'entrouvre sur l'existence
Dans tout ce bruit tu fais silence. Silence… !