lundi 14 janvier 2013

Fait de rage et d'oublie


Fait de rage et d’oublie le cerveau n’est pas mort.

Fait de rage et d’oublie  le caveau de l’amor

Mon cerveau est le lit des créatures blessées

De ces forces de l’oublie par les temps apeurés

 

Fait de rage et d’oublie le cerveau trompe la mort

Fait de rage et d’oublie l’encrier fait l’effort

D’un effet que tu lis de tes yeux sémaphores

La lumière surgit et tes craintes font décors

 

Fait de rage et d’oublie…

Fait de rage et d’oublie…

 

Partons ensemble

Dans les creux, dans les doutes blesse le temps d’une déroute

Allez partons ensemble

Traquons ici la fin de  route en lui crachant ce qu’elle redoute

L’amour est son tombeau

L’amour est son tombeau

L’amour est ton tombeau

L’amour est mon tombeau

 

Salissons nous à croire toujours…

 

 

Fait de rêve et d’envie, j’ai crevé les croques morts

Fait de rêve endormie je réveille les trésors

Fait de cœurs et mots dits on esquinte et perfore

Tous ces songes interdits, ces poisons inodores

 

Fait de corps et de cris c’est la vie qui s’endors

Et s’effile les sourires, effacées les trésors

Fait de rage et d’oublie le temps est versatile

Plaie de lame dans l’estime la fuite est intestine

 

Prenons encore le temps du doute

Prenons encore le temps du doute

 

Partons ensemble

Dans les creux dans les doutes blessons le temps d’une déroute

Allez partons ensemble

Traquons la fin de la grande route en lui crachant ce qu’elle redoute

L’amour est son tombeau

L’amour est mon tombeau

L’amour est ton tombeau

 

Salissons nous à croire toujours…

Salissons nous à croire toujours…

Salissons nous à croire toujours…

Salissons nous à croire toujours…

jeudi 10 janvier 2013

L'eau qui dort


Je ne crois pas en toi ni aux chimères
Mes cicatrices sont tes mystères
Peut être qu’un jour sous tes bannières
L’horizon deviendra cimetière

Je crois en moi plus qu’en mes frères
A ces vermines sans plus lumières
Qui s’entretuent sous stratosphères
Pour égorger le temps qu’on perd

Caresse un peu mon arc en fiel
Comme un rempart sous les grattes ciels
l’égo construit sur du progrès

L’homme est pantin de son procès

Incline un peu nos destinées

On cligne des yeux sous tes fumés
Tes signaux  de songes décimés
Caresse nos lueurs de vanités

 

Toi l’occident des édentés
A fleur de crocs tu t’es baisé
A trop croquer la pomme cramée
Tu as perdu le sens d’aimer

 

Dans les lumières de nos nuits
On se prend à chanter l’ennui
Dans un songe ou une rêverie
Chasser mensonge et fourberies

 

 Si tu nous endors d’artifices
Pour mieux faire voir tes édifices
A l’horizon tu sens la faille
Château d’argile l’avenir se taille

 

En regardant dans une flaque d’eau
Je vois le reflet du béton
J’écrase un instant le tableau
Pour faire place nette à la raison