mercredi 18 août 2010

L'homme et la cime

















Le temps de fuir est arrivé
De péter tout les monuments
De vide que l’on s’est forgé
La contre allée des courtisans

Sur la Chappe de plomb parisienne
Crois tu qu’elle est belle la scène
Sur laquelle l’homme se produit
Produit parmi d’autres produits


L’enfer du vide décapsulé
Comme une bourrasque étouffée
Sournois est le mal propagé
D’homme en robot s’est condamné

Mais dis moi si déjà
Si l’envie s’enfui ici bas
Sortir indemne des artifices
Des vanités en catharsis


Loin du théâtre des orgueils
De l’autre côté du miroir,
Petite fleur du terroir
Harangue ses rêves sans écueil

Du haut de ses vertes contrées
Elle fore le vide pour y trouver
A travers le masque de beauté
Quelques soupçons d’humanité

Au confluent des arrogances
Construit sont monde sans offense
A cette terre d’abondance
Pillé par l’homme de faïence

Mais dis moi si déjà
Si l’envie s’enfui d’ici bas
Sous la torpeur des pousses au crime
L’homme de demain crédite sa frime

Au confluent des destinées
Comètes d’argile s’est fracassé
A échafauder des mirages
Il s’est perdu dans l’emballage

Le petit homme cherchait la cime
Il s’est creusé lui-même l’abime
Le petit homme cherchait la cime
Il s’est creusé lui-même l’abime