C’est toi la toile d’araignée
Ô toi l’étoile j’ai saigné
Quand les tempêtes ont déversé
Toutes tes craintes de beauté
C’est toi la voile toute trouée
Qui prétend qu’elle est destinée
Tu crois aux mythes de ta clarté
Tu n’es que nuit dans les allées
Tu passes ton temps à le voler
Posant tes toiles d’araignées
Piétinant chacune des serrures
Pour créer la rature
Tu es l’océan sans rivage
Un diable hautain qui à la rage
Si le radeau s’en est allé
C’est sous ton poids qu’il a coulé
Ton temps s’effile à le rater
Juste pour ne pas espérer
Plutôt se plaindre et mutiler
Pour toi le drame c’est d’exister...
Pour toi le drame fait exister...
Tu as tracé là tous les jours
Un sillon grand de désamour
Ton regard triste d’orgueil toujours
De ne pas voir qu’il luit le jour
Trainée de gaz sur la pierre
Toi tu à gardé l’allumette
Et tu la gardes toujours c'est sur
Pour qu'on écoute tes blessures
Oublie la vie oublie les rêves
Dans les fentes de tes meurtrissures
Derrière le masque de beauté
Tu t'es perdu à tout figer
Est-ce que tu vois pousser les fleurs
Derrière les ombres de tes leurres
Est que tu sens pousser les cœurs?
Ou seul l'ego caresse tes peurs
Tu n'as pas vu pousser les fleurs
Dans tes décombres où l'on se meurt
Tu cherches à murmurer l'amour
Qui crois encore à ton discours...
Qui crois encore à ton discours ?