lundi 11 août 2008

L'HUMANITE


Nous passons tant de fois de la lumière à l'ombre
Le passé qui trépasse et la force du nombre
Des satellites nous relient, corolles d'ondes obscures
A renfort de messages et s'engouffre la censure

Aux néons lumineux de cette enseigne qui pue
Du mépris de ces hommes qui t'ont pris ta vertu
De cette nature qui vit là où l'humain s'oublie
De toute cette myopie où s'enfonce nos vies



Et plutôt que chercher à se constituer une identité
Et on s'attarde souvent La télé qui nous prend
Lorsque les images sont toujours plus belles...
Lorsque ces images sont toujours plus belles...
On s'abandonne...



De ce banc isolé dans ce parc oublié

Où personne ne s'assoit par peur d'être regardé
Et toujours avancer sans jamais s'arrêter
Pour ne pas méditer sur notre bien fondé

L'instrospection fait fuir, on flippe de s'y broyer

C'est l'oraison funeste, la conscience est noyée
Et le sourire narquois de ce tout si sournois
Où le bonheur est image et à chacun sa croix



Et l'esprit dans le vide le mirage cathodique

sous la douce couverture de la normalité
il ne reste plus qu'à aller gentiment se coucher
et oublier ce que jusqu'ici on a contemplé

Lorsque les images sont toujours plus belles...
Lorsque ces images sont toujours plus belles...

Et plutôt que chercher à se constituer une identité
Et on s'attarde souvent La télé qui nous prend
Lorsque les images sont toujours plus belles...
Lorsque ces images sont toujours plus belles...
On s'abandonne...

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