lundi 28 mars 2016

La cabane dans les nuages


Quelque part dans l'espace,
Une cabane dans les nuages

Flottant sur les chimères,
réfugiée dans les aires

Elle danse et elle embrasse,
la cabane dans les nuages

Tout voyage, ciel ouvert,
On la dit solitaire

Elle protège et abrite,
La cabane dans les nuages

Des pensées qui gravitent,
dans un astre perché

Comme une ruche qui s’arrime,
La cabane dans les nuages

Sur l'arène qui palpite
au son des grandes marées

Elle n'est pas si petite,
La cabane dans les nuages

Et s'étant sans limite,
Prenant les contre-allées

Dans l'une de ses alcôves,
La cabane dans les nuages

Héberge une apidé,
sensible et passionnée

Qui s'éveille et s'agite ,
De corolles en calices

S'abreuvant de breuvages,
S'éreintant à rêver

Des potions névralgiques,
Pour humains dissociés

Cherchant la paix à l’âme,
Et réponse à mi-maux

Pour réparer leur corps,
Au sens propre et au fissuré

Alors c'est bien ici,
Cette cabale contre contre nouage

Que s'écrit le récit,
de la chasse aux mirages

Maître maux sont détruits
Dans un bruit de lumière

Dans refuge sous crinière,
La cabane dans les nuages

Elle invente l'impossible
Partition de la vie

Si vous cherchez un mot,
J'en écrit des nuages

Pour décrire en ami,
Sa cabane dans les nuages

La fille qui danse avec les fleurs


La fille qui danse avec les fleurs


Celui qui dors dans le silence peut entendre celle qui y vit
S'arrache, s'échine à s'envoler, s'arrache s'échine à s'envoler
Dans le pétale ou dans l'obscure, dans le pétale ou dans l'obscure
Elle à la vie dans ses essences, et la main posé sur l'envie

Sous l'horizon, l'humus est là, c'est lui qui lave ses faiblesses
Et prend sa tête en forme d'étoile pour lui faire reprendre racine
Qu'il fasse pluie ou le beau temps, elle rêve d'une naissance radieuse
Radiance et autres perceptions, c'est elle qui porte la lumière


Non je ne suis qu'un spectateur, volant l'instant d'un sacrifice
Là où se trouve la fille qui danse, la fille qui danse avec les fleurs
Et si parfois mon vent l’effleure, alors mon regarde lévite
Je les regarde pousser ses fleurs, je les regarde pousser ses fleurs


La terre est là où l'eau s'endort, et deux mains fondent dans le mor
elle enrichie les horizons pour y faire renaître la vie
comme le cristal est fait de mort, la terre aussi peut s'endormir
Et c''est lorsque s’éteint la musique, qu'on en apprécie tout le corps

C'est dans le silence de la vie qu'on en savoure l'intensité
Pétale de fleurs, étale l'aurore, sépale de cœur, s'empale et meurt
La reine délice dans ses essences, elle s'offre la vie à respirer
S'arrache s'échine à s'envoler, s'arrache s'échine à s'envoler

Non je ne suis qu'un spectateur, voleur d'instant en sacrifice
Là où se trouve la fille qui danse, la fille qui danse avec les fleurs
Et si parfois mon vent l’effleure, alors mon regarde l'évite
Je les regarde pousser ses fleurs, je les regarde pousser ses fleurs


mercredi 13 novembre 2013

Le vent songe


 

Retiens les coups, le bonheur est une fleur sauvage

Retiens les coups, le bonheur est une fleur sauvage

 

Cueillie dans un instant les pétales de détresse

Sur le dos des martyres les desseins se dispersent

Tu te prends à mourir sous le chant des sirènes

Accueil la, la tristesse, passagère de la haine

 

Aux grands vents et marées, sent les marais salant

Les pétales s’envolent, vogue sur le chaland

Sous tes pieds la rumeur de l’ondine passant

C’est ce temps qui s’effile dans le fil des tourments

 

Si la houle t’emballe comme un morceau de viande

Toi le froid cortical, pris  dans l’éclat d’esclandre

De ce vent si banal dans ces terres de cendre

De la tourbe, la morsure acidifie les angles

 

Retire les clous, ta peau est maintenant dans le vent

Retire les clous, ta peau est maintenant dans le vent

 

Il réveille les morts et l’amor sous-jacent

Laisse la place à l’estuaire face au défi du temps

Passager de lumière le soleil se détache

De derrière les éthers où la colère se crash

 

Quand la larme énumère tout ce que ton démon niaque

La soupape est allaire, l’oiseau noir  se glace

Dans la ride rivière tout le mal au dehors

Roule, roule la galère sur les joues garde-corps

 

Dans le vent de colère, qui dans l’estuaire se trace

Tu vois la vois fritillaire, cette jolie fleur d’espace

Belle offrande à la mer, elle danse et enlace

Toutes les peurs si amer qui au bonheur font place

 

Toi tu es mon destin, vent de guerre, vent de glace

Tout retourne en poussière sous ton chant de l’audace

Mais tes vents traverse ciel, font pousser en surface

D’autres fleurs traversières et de nature vivace

 

Dans le creux la vilaine t’enveloppe et te lie

A tous ses anathèmes, les secrets de son li

Mais toit le vent tu t’emportes et tu portes son cri

Tous ces rêves en escorte sont les phares de tes nuits

lundi 11 novembre 2013


Approche-toi un peu de moi, dans les aurores qu'on aille danser

Cracher les baiser de cyanure et étouffer tous les orages

Moi je n'ai qu'un château de carte et les blessures du passé

Pour te promettre monts et merveilles, écarteler tous les nuages

 

Si je suis blanc à la lumière, ma forêt sombre tente une approche

A la lueur des méandres de la grande route où l’on s’accroche

Sous ta peau de fragilité, la cuirasse est douceur de fer

Dans la rigueur de ton échine, la peur se crash dans l’amer

 

Et ce matin tout endormi, ou la lune crache son insolence

Elle ne sait pas que tout s’écrit, même dans le noir de son silence

Dame terre est là droit devant moi, je marche et mes peurs calenches

Je pense à la cime de tes reins, à l’amour propre de l’avalanche

 

Si un corps était mon destin je choisirais ta décadence

Même un peu dure et abîmé, ta ligne de vie m’est destinée

Si j'arpente un peu ta crinière c'est qu'elle est fruit de la lumière

Au corps à corps, a contre peau, je suis en lutte à contre fièvre

 

Toi petite fée dure de rocaille, tu deviens flute traversière

Chevauchant l’aube rose amer je sens ton sourire décisif

De terre aride en mer d’huile, ton corps se met à gazouiller

Un flot de tendresse cachemire, ton regard s’offre à mes récifs

 

Mes vagues à l’homme, mes champs d’effroi se noient au creux de tes écueils

Sisyphe s’est éteint dans la nuit, durant le temps d’une bataille

Incendie à la cime des collines, soubresaut sur fleur d’abandon

Brisé la roche et ses périls, Ton armure fond à l’horizon

 

 

Remonter ton cœur chaque jour, et l’arracher à dame peur

Surfer sur le fleuve au long cours de la folie de croire toujours

Que dans un recoin, un détour, une chrysalide s’ouvrira

Ouvrant ses champs libres d’éclats, aux papillons qui traînent en moi

 

 Fleur du risque je t’effleure dans un rêve ou dans la pénombre

Quoiqu’il arrive de mes doigts, ton corps de feu est leur mappemonde

Caresse ou claque dans mes yeux, je darde les tiens en sourdine

Comme l’ange chercherait les cieux pour y faire fondre une carabine

 

Si l’amor est un risque à prendre, il rend vivant même l’incrédule

Lâche un peu les rennes de la fronde,  lâche toi au vent ma libellule

Si dans ce vrac je jette ma ligne pour y pêcher tes crépuscules

C’est ton ressac, petite féline qui charme mes nuits les soirs de brume

mercredi 9 octobre 2013

Onde de choc ! / S’ouvre un calice en fleur
La créature face à moi / mon âme est endormie
Je tisse en rêve l’esquisse / de tout une mappe monde
Mais sens déjà Morphée / réveiller la Joconde

La fleur frêle entrouverte, /parée de son sourire
Vengeur masquée serein /qui m’amène aux détours
Des rires et des desseins, /des grands fleuves au long cours
Cavalier de mes mains /son corps est mon parcours


Onde de choc ! / Mais la balle  est entrée
Pénétrant ma calotte / et léchant ma part d’ombre
Sourire s’en est allée / vers une fine voltigeuse
La peur est orpheline / quand elle affleure la peau

Chasseresse parcours le crâne / de son brulot acide
Agression meurtrière / elle va tuer les ondines
Et le cheval fougueux  / s’évader de son enclos
Pour courir la féline/ et élargir l’horizon.

Coule le vent / coule vent / de tes allures sereines
Toi la fée catogan, / élargies mes arènes
Au loin fleuve endormie / tu me sors de mon lit
Toi la fée alanguie / par tes festins de rêve


Onde de choc ! /C’est ici qu’est l’errance
Dans le vent de mes nuits /souffle la peur indolente
Tu la jette comme un cri, /hennissement de l’aubère
Cheval blanc dans l’aurore,/ tu caresses mes vipères

Et les rends au séant, /assit sur tes repères
Océan de chaleur, /coule le fiel dans l’espoir
J’ai le regard au vent /pour courir les chimères
Enjambant les prémisses /de ta douce crinière noire

Coule le vent /coule vent/ de tes allures sirènes
Sonne l’alarme pénétrant /mon esprit de rupture
Au loin fleuve assombrit, /place au réveil de l’âme
Car lassé d’y laissé /trop de temps aux blessures


Onde de choc ! / De la corolle coule la sève
L’instant offre un silence/ et c’est l’envie qui chante
J’invoque un dieu féerique/ et son vent me soulève
Je sens l’instant tactile / Dans le calice attrape rêve



Le temps qui me susurre / ses calmes fantassins
Soudain gémit la louve / solidaire de l’instant
D’un cri elle se découvre / fragile tempérament
Et je savoure l’odeur / de nos corps continents

Coule le vent / coule vent / de tes allures sereines
Toi la fée catogan, / élargies mes arènes
Au loin fleuve endormie / tu me sors de mon lit
Toi la fée alanguie / voici l’instant de trêve…

jeudi 20 juin 2013


Je vis au milieu du bocage

Celui là même qui soigne la rage

Le cœur était alors en cage

Depuis un peu plus d’un an d’age


Les berces flottent dans le vent

Sur le bord du chemin…

Me rappelant encore ce temps

Qui m’essouflait dans le lointain


A ma vieille amie morte, je lègue cet instant

Que l’infamie la porte au creu de ses tourments

Si j’essaime mes yeux dans cette beautée perdu

Toi nature indomptable tu laisse mon cœur ému


La vilaine où l’infame dans tes terres se disloque

Silène affleure et fane sans un air équivoque

Ta nature est sincère là où l’homme est une loque

D’erraflure en viscère, il se saigne et écope


De la plus lourde peine, c’est la sienne il la porte

Comme un chagrin perdu qu’il cherche à protéger

C’est sa raison de vie, le vice est bien ancré

Là où le leurre s’écrit, les chiennes sont en cohorte


Moi ma peine est fini, j’ai croqué son carosse

Fait de ronce et d’ortie, je préfère la jarosse

La nature infini laiche les plaies du molosse

La machoire serré ne souriant qu’a l'atroce


A ma vieille amie morte partie sur l’autre rive

Comme ces hommes perdu au festin de l’emprise

De leur yeux vert billet qui ne voient plus la rime

De la beauté des rêves, des profondeurs des cimes


Le vertige n’est plus mais j’ai de la hauteur

A deux pas de mes rêves, les pensées tourbillonent

C’est au pied des rivières, j’ai noyé la torpeur

Dans le fond des ondines, où le destin frissonne


J’ai regardé sublime, les yeux dans les cieux

Et cette vie m’a hapée, fourmillement audacieux

Se décime les cimes des névroses contés

Et les scènes des crimes transformé en gaieté

mercredi 8 mai 2013


Je voudrais te saluer nature bienheureuse

Rendant les moments troubles tous justes merveilleux

Je voudrais te saluer toi mère aventureuse

Quand tu m’as traversé au milieu des jeux d’ombres

 

Quand j’errais sous les feux d’une silhouette sombre

Eclairant les méfaits tu l’as tué ma pénombre

L’opilion, la faucheuse et ses courbes audacieuses

J’ai craché ses crachis sur l’étoile de la gueuse

 

Sauvé dans  l’interstice par tes visions sacrées

Mère nature amourée tu es rimes embrassées

La rivière de tes cils où s’écoule  le spleen

Ephémère indocile  tu es saine et sublime

 

Sur un radeau racine je m’amène et m’arrime

Vers des destins de Chine, toi la reine de la cime

Tu es saine solution à tous les vivants bornés

Qui t’esquivent et te sème dans la course à l’ignée

 

 

Accueille-moi de tes songes amoureux de mes sens

Cueille en moi les décombres, je veux ta quintessence  

Arrosé ce matin par ton souffle de vie

Juché contre le vent comme l’est l’exuvie

 

La peau morte du passé décompose la stupeur

Sur le fil des pensées, elle me lèche ta lueur

Eclairant est le jour quand il te déshabille

Canopée se susurre sous l’affront volubile

 

De ce vent invisible caressant tes crinières

De ces cheveux auvent arrimant les chimères

A la cime des amants acceptant tes ornières

Toi nature désarmantes, tu réveilles les amers

 

Effleurant les prémisses de ta douce candeur

L’amoureux de la vie peut oublier malheur

Fulgurances tes esquisses défigurants laideur

Essaimant tes délices toi poésie du cœur

samedi 27 avril 2013

Mon frère ennemi


Alors tu la regardes ?

 Tu la regardes la sépulture de l’envie ?

Tu la regardes ? Ou tu fonces encore dans la nécrose des vents !

Tu la regardes ? Ou tu t’arroses encore de ton sourire dément !

 

Dément démon tu te crois maître, mais tu es juste un avorton

La poésie tu l’as snobé, pour édifier ton amour propre

Regarde ici, toi le mort né, tu n’es que visage d’opprobre

 

 T’es en vie  mon amor ? Tue la mort… à l’envie !!

Ta morale est ici dans le trou de nos culs

Tu contemples  mise à nu nos ténébreuses vertus

Ressac à dos de l’amère thune, tu te noies là où il nageait

Ton drôle d’égo, grand comme la lune, ici n’est plus que contrepet

 

La morale était là dans le geste sacré,

Tu signais le papier avec des chiffres d’or

Achevait le ravin, plus de rivière alors…

L’eau de vie s’est barrée dans tes rêves de mort

 

Ta lumière est éteinte et la terre est si sombre

Et tes rêves bannis des vérités décombres

Prends la mort et sourit, elle te sert, mets les ongles

Dans ton dos de pourris ; laisse tes allures à l’ombre !

 

Amok était là dans ta main, ce livre qui brûlait ton destin

Amok était là en ton sein, t’arrachant à tes lendemains

Sans le sein de ta mère tu as perdu la cause

Oublié la vertu du silence qui cause

A l’oreille qu’attends-tu pour t’excuser aux vents ?

Au sable du silence, sables liés dans la cendre

Ha ! L’oseille tu as cru, joue maintenant la cassandre

Et ton dos si fourbu est devenu scolopendre

Allez monte sur le bateau, monte, monte sur le bateau !

Allez monte !

 

Alors ! Tu la sens la douleur du moment où commence la peur ?

Alors… tu la sens la douleur au moment où t’a pigé le leurre ?

La vie était à l’heure ou le leurre était ta vie ?

La vie était un leurre ou ton heure était l’envie ?

 

Ton heure de gloire a sonné ! Disais tes yeux dans le regard brulant du miroir

Ton leurre de gloire… assommé…

 

T’en as vu des cohortes de rires qui lézarde les murs

Quand tu moquais les astres et les fleurs de la vie

Regardant le billet, toujours vert d’envie

Comme la balle du barillet franchir nos têtes de soumis

 

Quand se flagellais les hommes de ta verdure amère

Mère nature mourrait et toi tu te marrais

Et ton sexe lapé se prenait pour la mer

Attendant la marée pour repousser l’amer

 

 Des vénus insipide caressaient son rictus

Et ton sceptre minus il draguait les aurores

Et j’étais ton venin à la figure des putes

Comme toi c’est certain, se vendaient pour le lucre

 

Du haut de tes montagnes épileptiques tu as croqué le monde à pleines dents

Dents de laid contre vie, le vivant s’est barré

Vers les montagnes rustres de tes rêves alignés

Tu pensais à ta pomme, t’as bouffé tout le fruit

Tu nous laisse la trogne et le vers dans le fruit

 

C’est la terre qui te porte mais tu ne la ressens plus

Toute cette vie de profit à courir le surplus

Tu l’aimes ta planète quand elle s’habille en pute.

Ses  îles artificielles et ses pubis dressés

Ses palmiers exotiques, racolant ses drogués

Exaltant l’amère thune à tes sirènes en rut

Tu astiques et paluche les rêveurs palustre

 

Allez monte sur le bateau!monte ! monte sur le bateau !

Allez monte !

 

Sous le ciel entr'ouvert à la langue lié

Du boulevard des allongés, t’as trouvé le sentier

Tu écoutes le bruit du mépris de tes hommes

C’est l’écho de tes silences, les aveux assassins

Ton dessein qui s’incline dans le trou des ravins

T’as perdu l’instant fou de tes rêves veloutés

Et franchi le verrou de folies névrosées

 

Allez monte, monte sur cet instant ! Prend le… et jette toi !

Allez monte, monte et jette-toi à l’eau

A l’eau de la mère morte, celle que tu cherches encore

Allo la terre ?avorte !, de ce fils bagasse !

Allo lacère l’aorte, de ce marin qui lasse !

 

Œdipe était un os que tu as sur dos ! Œdipe était un os que tu as sur le dos !

Tu le porte comme un clou dans ta tête qui s’enfonce

 Entêté tu l’étais mais ici tu t’allonges

Ton lit pas si douillet, sens les vers qui te ronge…

 

Tu crois t’en être sortit ? Dis-moi ? tu crois t’en être sortit ?

Ta mère n’est plus ici ! Ne va plus la chercher…

Ta mère n’est plus ici ! Et toi tu n’es plus… rien !

Relève la tête et pleure un bon coup pour l’aurore, relève ta tête et pleure…

Relève ta tête et pleure à grand coup pour ton cœur tu comprendras alors…

Alors ? tu montes sur le bateau ? Alors tu monte dans l’eau de là ?

Alors ?

 

Alors tu la regarde ta grande modestie, alors tu la regarde maintenant ? Maintenant !

Maintenant qu’elle est perdue, maintenant qu’elle est perdue…

C’est qu’elle a disparue ton acide empathie, C’est qu’elle s’est décousue ?

De ton cœur écœuré par le bout du chemin, de ton cœur apeuré…

A l’heure consumée tu verra le tunnel puis… tu ne verra plus…

Alors tu la voix la mêlé de la mort attablé… Alors tu la vois…

A tes yeux  convulsés tu croiras emmêler dans tes mortes pensées

Que ton dieux s’est trompé que tu voyais plutôt des champs de graminées

Mais tu l’as bien cherché dans ta morte viré oui… Tu l’as bien cherché

Alors monte ! Monte sur le bateau ! Monte, monte sur le bateau !

Allez monte !monte !

 

Qu’avait t’il de plus beau que la vie de l’avant ? tu dis au miroir invisible…

De tes yeux le murmure de ce temps saccagés… Qu’avait t’il de plus beau ?

Allez sombre, sombre un peu dans l’ombre des trésors

Allez sombre ! sombre un peu dans la plaie ouverte !

Sombre…

Tu t’attendais à quoi ? A courir à ta perte … tu t’attendais à quoi ?

Si l’herbe était plus verte ce n’était que billet…

Ta loterie tu croyais continuerais toujours

Mais corrompre l’avenir en brisant tout amour

N’est que plaie dans les rides de tes aïeux toujours…

Le chemin de la vie était celui des morts, le chemin de la vie était celui des tords

Tu as perdu ton corps au fil des années… tu a perdu ton corps !

Alors monte ! monte sur le rafiot ! Allez monte !

Y en a tellement de personne qui ont perdu quelque chose ou quelqu'un

Yen a tellement de personne qui ont perdu quelque chose ou quelqu’un !

Et pourtant tu pleures tes larmes comme un débutant…

Et pourtant tu pleure tes larmes …
 
Tu pleures tes larmes...

Tu es dégoutants…