A marée basse le sable ondule
Et laisse choir algues et nodules
Les mouettes crient, les amours passent
Sur cet été qui te laisse lasse
Trace du temps qui te dépasse
L'eau qui s'écoule à marée basse
Creuse des sillons de sable doré
Sur cette plage au sol iodé
Et le vent souffle sur tes joues
Surface lisse et sans remous
Où peut-être un baiser à l’horizon
Les sirènes du futur déposeront
Quand le levant te laisse à quai
L’amer écume toutes tes rêveries
Le vent du nord te ramène en vie
Envie de tout ce que tu tais
Les pieds dans l’eau retrouve l’envie
La mer est lasse de tes non dits
Et dans les prémisses du couchant
Tu rêves en boucle du levant
A l’assaut des nouveaux courants
Larguer les voiles, lâcher du lest
Souffle le vent chaud soleil brûlant
A en crever la voûte céleste
De souvenir en défilé d’existence
Jette une dernière salve de tes sens
Avant de revenir a la source
Du quotidien qui te fait ours
La ville est bien loin de ces lieux
Tout va trop vite pour tes dieux
Battement de cil du grand large
Et ce raz de marée qui te charge
Quand l’être humain à la dérive
A oublié que sur l’autre rive
Le cœur du monde bat la chamade
Pour nous faire vivre une vie moins fade
Ivre de grandeur sans nostalgie
Cherche à dépasser l’infini
La suffisance comme un rempart
Cuirasse en toc ! Il est trop tard…
Et laisse choir algues et nodules
Les mouettes crient, les amours passent
Sur cet été qui te laisse lasse
Trace du temps qui te dépasse
L'eau qui s'écoule à marée basse
Creuse des sillons de sable doré
Sur cette plage au sol iodé
Et le vent souffle sur tes joues
Surface lisse et sans remous
Où peut-être un baiser à l’horizon
Les sirènes du futur déposeront
Quand le levant te laisse à quai
L’amer écume toutes tes rêveries
Le vent du nord te ramène en vie
Envie de tout ce que tu tais
Les pieds dans l’eau retrouve l’envie
La mer est lasse de tes non dits
Et dans les prémisses du couchant
Tu rêves en boucle du levant
A l’assaut des nouveaux courants
Larguer les voiles, lâcher du lest
Souffle le vent chaud soleil brûlant
A en crever la voûte céleste
De souvenir en défilé d’existence
Jette une dernière salve de tes sens
Avant de revenir a la source
Du quotidien qui te fait ours
La ville est bien loin de ces lieux
Tout va trop vite pour tes dieux
Battement de cil du grand large
Et ce raz de marée qui te charge
Quand l’être humain à la dérive
A oublié que sur l’autre rive
Le cœur du monde bat la chamade
Pour nous faire vivre une vie moins fade
Ivre de grandeur sans nostalgie
Cherche à dépasser l’infini
La suffisance comme un rempart
Cuirasse en toc ! Il est trop tard…