mardi 21 septembre 2010

Je n'éclaire que moi


Je continue au fil du temps
A contrecarrer les bannières
A trop vouloir croire mes lumières
Je me triture le palpitant

Derrière leur mur que des chimères
Des sphères de béton désarmant
Coulé au ciment sanguinaire
Hara-kiri de l’ère du temps



Catapulté sur cette terre, je défis les déserts du temps
Les créateurs de délétère, nous greffes des ombres en paravent
Moi mes vents d’idées sont contraires sous les décombres des sentiments
Moi mes vents d’idées sont contraires dans la pénombre je tue l’instant

Je n’éclaire que moi
Je n’éclaire que moi
Dans les pénombres comme en lumière
Je n’éclaire que moi…


J’avance aveugle aux aguicheuses
D’Amor sans vie sont faites ces gueuses
Loin des glaviots artificiels
J’acquiesce aux vents des ritournelles


Rasant les murs de désamours
Pas vu pas pris sur le parcours
Je tisse des arcs à travers ciel
A l’hombre des âmes individuelles

Dans l’arrière cours des fourmilières, se dresse les feux follets du présent
Ces géants hommes ces incendiaires, nous anesthésient l’air du temps
Moi mes vents d’idées sont contraires, je crache aux visages méprisants
De cette logique démissionnaire, ou chacun fuit ses sentiments

Je n’éclaire que moi
Je n’éclaire que moi
Dans les pénombres comme en lumière
Je n’éclaire que moi…
Je n’éclaire que moi…