Et je suis là sur la colline, la neige s’enfonce sous mes pas
Et je suis là sur la colline et tout est là en contrebas
Assis sur le bord du rocher, j’entendrais presque l’herbe pousser
Quand le sort mord mes pensées, j’apprendrais presque à esquisser
Un sourire vil désabusé qui flotte dans l’air des temps passés
Dans la cathartique éloquence, de cette nature qui sommeille
Sifflote le vent, chasse la neige, pointe la chaleur du soleil
Astre sublime inonde la cime de toutes ces géantes enneigées
Je jette en l’air quelques comètes sur cet avenir si exalté
Et moi qui rêve loin de la ville, d’un autre ailleurs, d’une presqu’île
Devant ce monde sophistiqué, où le mercantile est évangile
De ce qui hurle au loin là bas, où la foule a perdu sa voix
Tout ce qui brûle brille sous nos pas, je pense à toi sous ces émois