vendredi 13 novembre 2009

On défoncera tout les récifs
















Au bout du fil de nos chemins
L’envie s’effile sans lendemain
Je laisse à quai l’amour défunt
Sur le remblai je
perds tes mains

Allo c’est moi, et je suis las
Tu es bien là et moi si bas
Quand à demain, je ne sais pas
Sans demain mon toi s’abat

Pour chatouiller encore mes nerfs
Ne cherche plus, c’est juste te taire
Ils sont bien loin mes hémisphères
Entre nos bouches juste de la terre

Derrière les haines en file indienne
Se cachent les fêlures de la peine
Qui dans les dorures de l’arène
Frémissent sous les coups d’une reine

La chair à vif, ces gladiateurs
Coupent les fils de la rancœur
Ils marchent souriant sur la colline



Soudain voilà dans les ornières une rage de franchir les frontières
Dans les dévers de mes pensées, humides, sourdes, constellées
Des temps qui passent sur les journées, je ne suis peut être qu’a la croisée
Le temps se casse mais j’ai jeté l'auparavant pour la lueur… des destinées

Si le désespoir est constructif
On défoncera tous les récifs…
On défoncera tous les récifs…


Je cherche un toit où me loger
Sans toi sans moi juste un été
De rire, de larme, plus de fumée
Sans feu sans flamme, c’est consumé

Putain je dors, comme un damné
Loin de tes yeux, de ma pitié
Au loin du bleu de tes souffrances
Je ne veux juste que mes errances

Au coin des feux de la cité
Recoins tortueux loin du charnier
Tout est fini, dans nos ossuaires…
Tout est fini, et cela sans guerre

Si le désespoir est constructif


On défoncera tous les récifs…
On défoncera tous les récifs…
On défoncera tous les récifs…
On défoncera tous les récifs…