Retiens les coups, le bonheur est une fleur sauvage
Retiens les coups, le bonheur est une fleur sauvage
Cueillie dans un instant les pétales de détresse
Sur le dos des martyres les desseins se dispersent
Tu te prends à mourir sous le chant des sirènes
Accueil la, la tristesse, passagère de la haine
Aux grands vents et marées, sent les marais salant
Les pétales s’envolent, vogue sur le chaland
Sous tes pieds la rumeur de l’ondine passant
C’est ce temps qui s’effile dans le fil des tourments
Si la houle t’emballe comme un morceau de viande
Toi le froid cortical, pris dans l’éclat d’esclandre
De ce vent si banal dans ces terres de cendre
De la tourbe, la morsure acidifie les angles
Retire les clous, ta peau est maintenant dans le vent
Retire les clous, ta peau est maintenant dans le vent
Il réveille les morts et l’amor sous-jacent
Laisse la place à l’estuaire face au défi du temps
Passager de lumière le soleil se détache
De derrière les éthers où la colère se crash
Quand la larme énumère tout ce que ton démon niaque
La soupape est allaire, l’oiseau noir se glace
Dans la ride rivière tout le mal au dehors
Roule, roule la galère sur les joues garde-corps
Dans le vent de colère, qui dans l’estuaire se trace
Tu vois la vois fritillaire, cette jolie fleur d’espace
Belle offrande à la mer, elle danse et enlace
Toutes les peurs si amer qui au bonheur font place
Toi tu es mon destin, vent de guerre, vent de glace
Tout retourne en poussière sous ton chant de l’audace
Mais tes vents traverse ciel, font pousser en surface
D’autres fleurs traversières et de nature vivace
Dans le creux la vilaine t’enveloppe et te lie
A tous ses anathèmes, les secrets de son li
Mais toit le vent tu t’emportes et tu portes son cri
Tous ces rêves en escorte sont les phares de tes nuits
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