Onde de choc ! / S’ouvre un calice en fleur
La créature face à moi / mon âme est endormie
Je tisse en rêve l’esquisse / de tout une mappe monde
Mais sens déjà Morphée / réveiller la Joconde
La fleur frêle entrouverte, /parée de son sourire
Vengeur masquée serein /qui m’amène aux détours
Des rires et des desseins, /des grands fleuves au long cours
Cavalier de mes mains /son corps est mon parcours
Onde de choc ! / Mais la balle est entrée
Pénétrant ma calotte / et léchant ma part d’ombre
Sourire s’en est allée / vers une fine voltigeuse
La peur est orpheline / quand elle affleure la peau
Chasseresse parcours le crâne / de son brulot acide
Agression meurtrière / elle va tuer les ondines
Et le cheval fougueux
/ s’évader de son enclos
Pour courir la féline/ et élargir l’horizon.
Coule le vent / coule
vent / de tes allures sereines
Toi la fée catogan, /
élargies mes arènes
Au loin fleuve
endormie / tu me sors de mon lit
Toi la fée alanguie /
par tes festins de rêve
Onde de choc ! /C’est ici qu’est l’errance
Dans le vent de mes nuits /souffle la peur indolente
Tu la jette comme un cri, /hennissement de l’aubère
Cheval blanc dans l’aurore,/ tu caresses mes vipères
Et les rends au séant, /assit sur tes repères
Océan de chaleur, /coule le fiel dans l’espoir
J’ai le regard au vent /pour courir les chimères
Enjambant les prémisses /de ta douce crinière noire
Coule le vent /coule
vent/ de tes allures sirènes
Sonne l’alarme
pénétrant /mon esprit de rupture
Au loin fleuve
assombrit, /place au réveil de l’âme
Car lassé d’y laissé
/trop de temps aux blessures
Onde de choc ! / De la corolle coule la sève
L’instant offre un silence/ et c’est l’envie qui chante
J’invoque un dieu féerique/ et son vent me soulève
Je sens l’instant tactile / Dans le calice attrape rêve
Le temps qui me susurre / ses calmes fantassins
Soudain gémit la louve / solidaire de l’instant
D’un cri elle se découvre / fragile tempérament
Et je savoure l’odeur / de nos corps continents
Coule le vent / coule
vent / de tes allures sereines
Toi la fée catogan, /
élargies mes arènes
Au loin fleuve
endormie / tu me sors de mon lit
Toi la fée alanguie /
voici l’instant de trêve…
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