Je voudrais te saluer nature bienheureuse
Rendant les moments troubles tous justes merveilleux
Je voudrais te saluer toi mère aventureuse
Quand tu m’as traversé au milieu des jeux d’ombres
Quand j’errais sous les feux d’une silhouette sombre
Eclairant les méfaits tu l’as tué ma pénombre
L’opilion, la faucheuse et ses courbes audacieuses
J’ai craché ses crachis sur l’étoile de la gueuse
Sauvé dans l’interstice par tes visions sacrées
Mère nature amourée tu es rimes embrassées
La rivière de tes cils où s’écoule le spleen
Ephémère indocile tu es
saine et sublime
Sur un radeau racine je m’amène et m’arrime
Vers des destins de Chine, toi la reine de la cime
Tu es saine solution à tous les vivants bornés
Qui t’esquivent et te sème dans la course à l’ignée
Accueille-moi de tes songes amoureux de mes sens
Cueille en moi les décombres, je veux ta quintessence
Arrosé ce matin par ton souffle de vie
Juché contre le vent comme l’est l’exuvie
La peau morte du passé décompose la stupeur
Sur le fil des pensées, elle me lèche ta lueur
Eclairant est le jour quand il te déshabille
Canopée se susurre sous l’affront volubile
De ce vent invisible caressant tes crinières
De ces cheveux auvent arrimant les chimères
A la cime des amants acceptant tes ornières
Toi nature désarmantes, tu réveilles les amers
Effleurant les prémisses de ta douce candeur
L’amoureux de la vie peut oublier malheur
Fulgurances tes esquisses défigurants laideur
Essaimant tes délices toi poésie du cœur
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