mercredi 8 mai 2013


Je voudrais te saluer nature bienheureuse

Rendant les moments troubles tous justes merveilleux

Je voudrais te saluer toi mère aventureuse

Quand tu m’as traversé au milieu des jeux d’ombres

 

Quand j’errais sous les feux d’une silhouette sombre

Eclairant les méfaits tu l’as tué ma pénombre

L’opilion, la faucheuse et ses courbes audacieuses

J’ai craché ses crachis sur l’étoile de la gueuse

 

Sauvé dans  l’interstice par tes visions sacrées

Mère nature amourée tu es rimes embrassées

La rivière de tes cils où s’écoule  le spleen

Ephémère indocile  tu es saine et sublime

 

Sur un radeau racine je m’amène et m’arrime

Vers des destins de Chine, toi la reine de la cime

Tu es saine solution à tous les vivants bornés

Qui t’esquivent et te sème dans la course à l’ignée

 

 

Accueille-moi de tes songes amoureux de mes sens

Cueille en moi les décombres, je veux ta quintessence  

Arrosé ce matin par ton souffle de vie

Juché contre le vent comme l’est l’exuvie

 

La peau morte du passé décompose la stupeur

Sur le fil des pensées, elle me lèche ta lueur

Eclairant est le jour quand il te déshabille

Canopée se susurre sous l’affront volubile

 

De ce vent invisible caressant tes crinières

De ces cheveux auvent arrimant les chimères

A la cime des amants acceptant tes ornières

Toi nature désarmantes, tu réveilles les amers

 

Effleurant les prémisses de ta douce candeur

L’amoureux de la vie peut oublier malheur

Fulgurances tes esquisses défigurants laideur

Essaimant tes délices toi poésie du cœur

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