jeudi 20 juin 2013


Je vis au milieu du bocage

Celui là même qui soigne la rage

Le cœur était alors en cage

Depuis un peu plus d’un an d’age


Les berces flottent dans le vent

Sur le bord du chemin…

Me rappelant encore ce temps

Qui m’essouflait dans le lointain


A ma vieille amie morte, je lègue cet instant

Que l’infamie la porte au creu de ses tourments

Si j’essaime mes yeux dans cette beautée perdu

Toi nature indomptable tu laisse mon cœur ému


La vilaine où l’infame dans tes terres se disloque

Silène affleure et fane sans un air équivoque

Ta nature est sincère là où l’homme est une loque

D’erraflure en viscère, il se saigne et écope


De la plus lourde peine, c’est la sienne il la porte

Comme un chagrin perdu qu’il cherche à protéger

C’est sa raison de vie, le vice est bien ancré

Là où le leurre s’écrit, les chiennes sont en cohorte


Moi ma peine est fini, j’ai croqué son carosse

Fait de ronce et d’ortie, je préfère la jarosse

La nature infini laiche les plaies du molosse

La machoire serré ne souriant qu’a l'atroce


A ma vieille amie morte partie sur l’autre rive

Comme ces hommes perdu au festin de l’emprise

De leur yeux vert billet qui ne voient plus la rime

De la beauté des rêves, des profondeurs des cimes


Le vertige n’est plus mais j’ai de la hauteur

A deux pas de mes rêves, les pensées tourbillonent

C’est au pied des rivières, j’ai noyé la torpeur

Dans le fond des ondines, où le destin frissonne


J’ai regardé sublime, les yeux dans les cieux

Et cette vie m’a hapée, fourmillement audacieux

Se décime les cimes des névroses contés

Et les scènes des crimes transformé en gaieté

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