Je vis au milieu du bocage
Celui là même qui soigne la rage
Le cœur était alors en cage
Depuis un peu plus d’un an d’age
Les berces flottent dans le vent
Sur le bord du chemin…
Me rappelant encore ce temps
Qui m’essouflait dans le lointain
A ma vieille amie morte, je lègue cet instant
Que l’infamie la porte au creu de ses tourments
Si j’essaime mes yeux dans cette beautée perdu
Toi nature indomptable tu laisse mon cœur ému
La vilaine où l’infame dans tes terres se disloque
Silène affleure et fane sans un air équivoque
Ta nature est sincère là où l’homme est une loque
D’erraflure en viscère, il se saigne et écope
De la plus lourde peine, c’est la sienne il la porte
Comme un chagrin perdu qu’il cherche à protéger
C’est sa raison de vie, le vice est bien ancré
Là où le leurre s’écrit, les chiennes sont en cohorte
Moi ma peine est fini, j’ai croqué son carosse
Fait de ronce et d’ortie, je préfère la jarosse
La nature infini laiche les plaies du molosse
La machoire serré ne souriant qu’a l'atroce
A ma vieille amie morte partie sur l’autre rive
Comme ces hommes perdu au festin de l’emprise
De leur yeux vert billet qui ne voient plus la rime
De la beauté des rêves, des profondeurs des cimes
Le vertige n’est plus mais j’ai de la hauteur
A deux pas de mes rêves, les pensées tourbillonent
C’est au pied des rivières, j’ai noyé la torpeur
Dans le fond des ondines, où le destin frissonne
J’ai regardé sublime, les yeux dans les cieux
Et cette vie m’a hapée, fourmillement audacieux
Se décime les cimes des névroses contés
Et les scènes des crimes transformé en gaieté
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