D’ordinaire je t’arrangue comme on
crache sur les coins
D’ordinaire je te chante comme on
crash l’an demain
D’ordinaire je te hante à la lumière
de mes desseins
D’ordinaire la charpente pour soulever tes mains
Et pourtant la descente fait parfois
partie du festin
Et pourtant tout s’évente quand le
miroir est assassin
Caressant la tourmente d’un simple
plat de la main
Effarante et aimante la vie embrasse
parfois le ravin
Si les sirènes flottaient dans l’air
on en ferait des fantassins
Si les silènes et les bruyères,
poussaient à la rose des vents
Mais le vice fait parfois misère à
ceux qui rêve d'un autre temps
Mais la vie sur toi s’éviscère
quand tu la prend à contretemps
Prend garde à toi quand les sillons
naissent sur ta peau de déraison
Regarde un peu sur le layon, les fleurs
qui poussent à l'horizon
En bout de ligne l'invective à ce
«toi même» dans sa prison
Faire réagir du fond des rives la rage
de vivre tes passions
D'ordinaire tu serres le poing là
haut dans les rêves de l'envers
D'ordinaire tu tailles la route à la
beauté des traversières
D'ordinaire tu casses le doute en
t'enivrant des fruits de l'aube
D'ordinaire s'écrase les colères dans
les grands vents qui te taraude
Où est partit ce petit homme qui des
rêves hissait les drapeaux
D'où est venu la brute fragile qui
casse la craie sur le tableau
Sur l'ardoise noire s'écrit le vide
quand la main ne tiens plus en joug
Cet instrument, crayon futile qui doit
demain venir à bout
De cet auguste abcès de bile qui a
jaillit sur le chemin
Il faut cramer la putte habile qui a
noirci le parchemin
A fleur de peau les matelots traverse
la mer à bout de maux
A cœur les mots sous le stylo lèvent
les encres au fil de l'eau
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