Dans sa ligne directrice, elle est triste sa bataille
Quand se plume la rectrice qui la plonge dans ses failles
Hermeline elle s’enfile des mensonges qui l’assaillent
Veut monter la colline mais elle flippe de sa taille
Hermeline elle a peur, elle a peur de ses larmes
Qui sont un océan, au séant de ses drames
Hermeline elle esquive, les mesquines qui s’alarment
Ces blessures intestines qui la retournent l’arme
Hermeline elle espère, Hermeline elle s’endort
Au creux des hémisphères, elle se blesse, elle se mort
Hermeline quand elle fonce, ce n’est pas pour longtemps
Ce petit front qu’elle fronce, la rattrape tout le temps
Sa vie est le théâtre sombre des miroirs de l’amor
Elle la filme noir et blanc pour flatter ses remords
Et même si l’art est mort, elle fustige les trésors
Pour mieux glacer le sort et recommencer encore
Elle regarde la pièce qui se joue sous ses yeux
Flippé par les reliefs, elle
s’en retourne aux dieux
Chaque défi qu’elle se lance, elle y croit, elle s’élance
De confiance en errance, elle se noie en souffrance
Hermeline elle larmoie sur son peu de constance
Sur sa ligne de fuite, surfe vers ses défaillances
De sa fenêtre ouverte elle aime regarder la lune
Pour doucement amerrir sur sa vie qui l’enclume
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