Où de cratère en hérésie se démontaient les catharsis
Où les tempêtes instestines se perdaient là dans les abîmes
Et les ogives nucléaires se retournait contre leur crime
Sous le brouillards qui des blessures cachent la cîme
Calfeutrant les reliefs et leurs corolles d’Aubépines
Caressant les collines de son manteau de peurs malignes
Transgressant les limites qui nous mène aux lueurs ballerines
Les blessures de la terre, les pensées éphémères
Les pantins de porcelaines, les humeurs des oiseaux
Tout était là sous la cohorte de blancs bandeaux
Dissimulé le territoire qui a vu naître la bruyère
Grain de beauté sous la terre ferme des fêlures
Graine décomptée, les jours passés sous les brulures
Le blêmissement du beau pays des hématomes
Sur l’encolure des montagnettes, la colère donne
La galère cogne, au grand cockpit de sa prison
La colère blesse, la galère conne d’une démission
Si par hasard la cime des arbres pointe dans le ciel son
horizon
Dans sa maison décime les âmes crainte de fiel, la déraison
Si blanche neige s’eteind là bas, là tout la haut sur la colline
Si tranche la lèvre et sonne le glas sous les couteaux des vipérines
Reste douce torpeur a fleur d’eau comme un brulot sur les ondines
Qui trottent encore à fleur de peau ici aussi sur les
salines
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