mardi 13 novembre 2012

La colline


 
 
Il était là sur la colline où se crashait les indicibles  

Où de cratère en hérésie se démontaient  les catharsis

Où les tempêtes instestines se perdaient  là dans les abîmes

Et les ogives nucléaires se retournait contre leur crime

 

Sous le brouillards qui des blessures cachent la cîme

Calfeutrant les reliefs et leurs corolles d’Aubépines

Caressant les collines de son manteau de peurs malignes

Transgressant les limites qui nous mène aux lueurs ballerines

 

Les blessures de la terre, les pensées éphémères

Les pantins de porcelaines, les humeurs des oiseaux

Tout était là sous la cohorte de blancs bandeaux

Dissimulé le territoire qui a vu naître la bruyère

 

Grain de beauté sous la terre ferme des fêlures

Graine décomptée, les jours passés sous les brulures

Le blêmissement du beau pays des hématomes

Sur l’encolure des montagnettes, la colère donne

 

La galère cogne,  au grand cockpit de sa prison

La colère blesse, la galère conne  d’une démission

Si par hasard la cime des arbres pointe dans le ciel  son horizon

Dans sa maison décime les âmes crainte de fiel, la déraison

 

Si blanche neige s’eteind là bas, là tout la haut sur la colline

Si tranche la lèvre et sonne le glas sous les couteaux des vipérines

Reste douce torpeur a fleur d’eau comme un brulot sur les ondines

Qui trottent encore à fleur de peau ici aussi sur les salines

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