Bruissement de feuilles dans la vallée
Dansent les arbres qui s’effeuillent
Pluie de ténèbre, nuit étoilée
Encore le jour qui est en deuil
Tel un mariage trop vite bâclé
La sale défaite me remémore
Toutes ces erreurs toutes ces peaux mortes
L’azur rose s’en est allé
Mais pour sortir de tes marais
La fleur plastique dans son palais
Qui n’est pour moi qui le déclame
Qu’un cimetière sans plus de flamme
Dans une contrée, cerveau bancale
Souvenir prostré, le poids du temps…
Vers un avenir un peu moins sale
Et suivre les vents et les courants
Les femmes qui s’incarnent en rose
Ne me cracheront plus d’ecchymose
Car dans le sourire de ces chimères
Se cachent des ruines bien amères
Et je tuerais l’équinoxe
La nuit et le jour ivre
Retrouver le subtil paradoxe
Entre le manque et l’envie de le vivre
Bruissement de feuille dans la vallée
Et le vent souffle sur la cornée
On dirait que revient le sourire
On a toute la mort pour s’enfuir
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