dimanche 16 novembre 2008

A l'ombre du mirage

A la lune brillante
Au jour de tes yeux
A la crainte rampante
De ne jamais faire mieux

Au désir de te voir
Sortir de l'entonnoir
De ces parois mirages
Où tu te cognes et rages…


Aujourd’hui c’est hier
Voir c’est déjà demain !
Tu reprends le chemin
Arpentant tes chimères

Tu lisses ta vie ici pour t’y trouver une place
Pour éviter soudain que les peurs s’entrelacent
Sur le chemin riant de ce rêve fuguace
L’extension de tes rêves au réel se casse


Auréole sur la tête
Faite de bric et de broc
Tu files sans t’asseoir,
Solide comme un roc


A la plainte titubante
De ceux qui sont en bas
Tu survoles brillante
Les blessures et les cris

La candeur du bonheur
Qui flotte sur la clameur
Les ecchymoses en reste
Tu te lâches et te lestes

Sous le halo de lumière qui éclaire ton chemin
Tes desseins se dessinent dans le creux de tes mains
Sous le soleil immense qui te guide depuis l’enfance
Comme une boîte de Pandore, l’orifice est malin

La source nourricière de ta vie cache sans doute l'illusion
Que l' authenticité d'or qui luit n'est peut être qu'alluvion
A l'ombre du mirage, tout est comme dans une cage
Des rencontres furtives suivre le fil des visages

A l'ombre du mirage, nous ne sommes plus qu'aliénés
Par ces rêves sur pilotis, de ces histoires contées



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