samedi 13 décembre 2008

le chemin des maux




Tu as l’envie des courses que l’on perd
Le sourire aux aboies, au fond où tu te terres
Le noir à pris l’émoi…

Danse sur le feu, danse sur le feu
Mais ressent ce monde un peu…



Tu es comme le caillou sous le fleuve endormi
Réveille-toi et oublie
Que dans ce monde on vit sans toi
Et que tu restes éteint déjà, et que tu restes éteint déjà


Le silence de ton regard engourdi
Dans les ornières tu te noies, homme à l’amer
Tu coules tout droit

Danse sur le feu, danse sur le feu
Mais oublie tes craintes un peu…




Chercher les rêves derrières le mirage
Même en flottant dans l’air tu nages
Sous les éclairs éreintés de tes yeux
Tout se brise à l’envie
Lorsque tu restes éteint déjà, lorsque tu restes éteint déjà


Longtemps que tes yeux ne sont plus canadairs
La sécheresse est bien là, sous les défilés de brillance
Tes semblants d’ailes perdent leur éclat…

Les nerfs à vif, les nerfs à vif
Tu es le cœur de ta cible




De ton mal-être tu es le captif
Range tes maux à l’extérieur
Flotte sur l’eau deviens esquif

Miroiter la lumière du blé d’or
De ce champ des possibles
Sous tes pieds s’ouvre le vide
Et se lézardent les décors…


Ouvre les yeux tu n’es pas mort !
Même sans prophète ni étoiles d’or
Entends-tu le chant des destinées
Tu rêves en boucle mais tu es né…



La larme est rouge sous tes regards
Fixe le chemin, même s’il serpente
Entre fracas et flot de silence

Danse sur le feu, danse sur le feu
Regarde un peu comme tu avances !



1 commentaire:

Hoda a dit…

Et je te chanterais....