Moi je ne plante pas mes racines je les
arraches aux ripisylves
Un peu amer sur les côtés, je jette
et crache les ogives
Quoi que veut me faire tout ce monde je
fuis des yeux les invectives
Si belles sont leurs pluies ardentes,
je laisse les blessures en sourdines.
J’esquive les cons télévisuels et
je m'extirpe de la mélasse
Arcque boutant l’échine des jours,
je creuse un rêve dans l’insterstice
Il faut saisir l’écumes des jours,
affleurant les vagues d’artifice
Je suis et je ne serais plus quand la
maison aura cédé
Au cris des terres déracinés, par la
factice humanité
Je cris du cœur, je bande encore pour
le soleil du temps qui mord
Je crisse et lève mon verre aux cieux
qui sans pareil trompent la mort
Agate est là sur le caillou, crevant
les vagues de l’amer
Agate est las et sans tabou, à cran
divague devant l’éther
Si ce n’était que du cyanure, cette
infini splendeur d’eau
Si toute sa vie n’était que mur, où
se fracasse les échos
Agate est sur le fil du rasoir à
l’autre bout de la mappe-monde
Plutôt que de crever ses peurs, elle
les distille sur chaque seconde
Plutôt que regarder les lueurs, elle
paralyse ses rages au cœur
Plutôt que de sentir les fleurs, elle
ne respire qu’a contrecœur
Si par delà ses hémisphères, la messe
est dite pour la maudite
Si en dedans de ses viscères, elle a
perdu la dynamite
A pleur perdu elle s’énumère, des
raisons pour s’abandonner
Je n’y peu rien si son esprit à coup
de pluie s’en est allé.
Dans le vide et les vanités, soit tu
t’extirpes soit tu t’allonges
Au creux des ruisseaux de poison, te
noyer ou te déployer
Si les avides sans gaieté, on décidé
de tout ruiner
Agate ici je te le dis envole toi et vient rêver…
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