Je ne crois pas en toi ni aux chimères
Mes cicatrices sont tes mystères
Peut être qu’un jour sous tes bannières
L’horizon deviendra cimetière
Je crois en moi plus qu’en mes frères
A ces vermines sans plus lumières
Qui s’entretuent sous stratosphères
Pour égorger le temps qu’on perd
Caresse un peu mon arc en fiel
Comme un rempart sous les grattes ciels
l’égo construit sur du progrès
L’homme est pantin de son procès
Incline un peu nos destinées
On cligne des yeux sous tes fumés
Tes signaux de songes décimés
Caresse nos lueurs de vanités
Mes cicatrices sont tes mystères
Peut être qu’un jour sous tes bannières
L’horizon deviendra cimetière
Je crois en moi plus qu’en mes frères
A ces vermines sans plus lumières
Qui s’entretuent sous stratosphères
Pour égorger le temps qu’on perd
Caresse un peu mon arc en fiel
Comme un rempart sous les grattes ciels
l’égo construit sur du progrès
L’homme est pantin de son procès
Incline un peu nos destinées
On cligne des yeux sous tes fumés
Tes signaux de songes décimés
Caresse nos lueurs de vanités
Toi l’occident des édentés
A fleur de crocs tu t’es baisé
A fleur de crocs tu t’es baisé
A trop croquer la pomme cramée
Tu as perdu le sens d’aimer
Dans les lumières de nos nuits
On se prend à chanter l’ennui
On se prend à chanter l’ennui
Dans un songe ou une rêverie
Chasser mensonge et fourberies
Si tu nous endors d’artifices
Pour mieux faire voir tes édifices
Pour mieux faire voir tes édifices
A l’horizon tu sens la faille
Château d’argile l’avenir se taille
En regardant dans une flaque d’eau
Je vois le reflet du béton
Je vois le reflet du béton
J’écrase un instant le tableau
Pour faire place nette à la raison
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