jeudi 27 octobre 2011

Le dernier instant



Quand tout tremblera, le dernier instant
Tout s’effacera, sans un contretemps
L’homme regardera au dernier instant
Tout ce qu’il a construit dans le fil du temps

Il se tournera alors dans le prisme de ses lunes
Dans l’abcès de ses frasques, le trou noir de sa plume
L’homme écrit son histoire comme on fuit les miroirs
L’homme détruits ses victoires comme on brule les grimoires

L’échafaudeur de rêve s’est prit dans l’aiguille du cadran
Ses buildings d’argent comme des dunes de vent
S’écroulent dans l’amphore qui aspire le temps
Le temps de réfléchir il est déjà trop tard


Pour s’arracher à ce désir, à cette pulsion de mort
Qui s’achemine à fleur de peau, cet amour de l’amor
Mais le fleuve à sombré dans l’enfer athanor
Plus rive pour reculer hors de l’ardent décor


Quand tout s’échappera, dans le dernier instant
Que l’esprit s’embrasera, dans un dernier tourment
S’écrira en esquisse aux prochaines nuits des temps
Que le plus beau silence est celui des perdants

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