mardi 19 juillet 2011

Au(x) poète(s) disparu(s)

Un matin noir, dans mon manoir
Je crois te voir, dans un miroir
Poussière de toi poussière de moi
L’esprit s’inspire de ces émois

Un caténaire s’est affaissé
Tout mon esprit à déraillé
Le cheval fou s’en est allé
Quand j’ai perdu tes maux versés

Si tu n’es pas dans l’air du temps
L’air de rien, j’y perds mon temps
L’étang reflète tes rêves brisés
Qui soufflent fort sur canopée


Tu passes le temps dans les décombres
De météore en catacombe
Quand Belphégor refait le monde
Tes vers sont or tapis dans l’ombre

De tonnerres noirs en arc en ciel
Les vies s’effilent en file indienne
Ton air détend l’homme qui fait sienne
Ta poésie qui arque les fiels

Tu ne sais rien quand on sait tout
Tu rêve de bien et on s’en fout
Dans l’infini des alizés
Tes mots jaillissent sur mes sentiers

Et sur tes routes j’emboite ton pas
Toi le poète qui nous emmène
Dans tes contrées où nos cœurs saignent
D’un amour né des chrysanthèmes

Ce mal qu’on fait à notre futur
Cette planète terre dans l’amère thune
Le jour s’ennui, la vie s’endort
Reste poésie sur la feuille d’or

Et si nos jours devenaient des nuits
Nos cruels maux des mises à mort
Je jette un mot comme l’on cri !
Irradie-moi de tes amors

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