samedi 12 juin 2010

Le rebord du monde



Assis sur le rebord du monde
Se flingue le reste d’humanité
Histoire d’espoir défiguré
Malo s’enclave loin des facondes

Sur les coursives de l’existence
Fine est la ligne des exigences
Face au goulet d’étrangement
Malo s’esquive du firmament

La culture s’inscrit au néant
LA thune t’érige un paravent
A trop vouloir sauver ta peau
Dans l’engrenage aspire tes maux


Le futur inspire le présent
Le futur inspire le présent
Sur sa corniche l’homme tranquille cours
Anthropophage dans ses discours

Le futur inspire le présent
Le futur inspire le présent
Mouton avide de grandeur
Eventre ses frères sans langueur


Aux toits du monde tu bronzes facile
Oui toi le roi de pacotille
Hostile aux miroirs du malaise
Tes vanités sont tes prothèses


LE sens cynique que tu poursuis
Sur les cadavres prends tes appuis
Et tu ne te vois jamais vraiment
C’est plus facile inconsciemment


La culture s’inscrit au néant
LA thune t’érige un paravent
A trop vouloir sauver ta peau
Dans l’engrenage aspire tes maux


Malo s’emmêle les espoirs
Malo s’emmerde de désespoir
Sourds aux sirènes aguicheuses
Qui de ce monde sont les faucheuses


Malo loin dans ses champs de blé
S’érige des jours a contre pied
Dans les bosquets, dans les traverses
De sa gouverne il en est l’erse

LE futur inspire le présent
Le futur inspire le présent
A quoi bon péter les miroirs
A quoi bon rêver ces victoires

Le futur inspire le présent
Le futur inspire le présent
On s’laisse glisser dans l’même couloir
Aveuglé sous la fumée d’espoir

Assis sur ce chêne millénaire
Malo se risque à l’évasion

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