La nature vibre sous le soleil
Sur le chêne passe un écureuil
Queue en panache pour seul orgueil
Regarde l'homme d'un oeil inquiet
Pries en otage et circonspect
Un pas de plus et il s'enfuit
Les oreilles hautes il est parti
Rencontre fugace dans cette forêt
Un étranger dans son palais
Sur le chemin le vent s'éveille
et chasse les feuilles éphémeres
Le cycle du temps sonne l'oraison
L'été en deuil, nouvelle saison...
Sur le chemin la perdrix fuit
L'humain effraie ainsi la vie...
Reste cette muraille d'arbre en couleur
Comme un manteau sur les clameurs
La forêt brille d'or sous le couchant
File le jour aux crins du temps
Cheval solaire s'en est allé
Et force le monde à l'humilité
Sous ce vieux chêne multicolore
Je prends conscience de ce qui dort
Sous l'horizon des artifices
Pour le rêveur un oasis...
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