
A l'orée du jour je croise ses yeux arcane
Comme le vent mon esprit qui se perd et flâne
Figeant mes emotions comme glace la lame
Je fonds dans le vague quand elle me frôle l'âme
Les mots gesticulent, la maladresse ricoche
L’air minuscule et ce regard qui m’écorche
Et fond l’esprit sous sa brûlure céleste
Ardent terreau qui fait pousser le zeste
Petit rien d’amertume, ces pensées qui m'attirent
D' apparitions féeriques en collier de souvenirs
Le regard fuyant de n’avoir rien à dire
Sous ses feux vibrant comme les cordes de lyres
Abandonner lascives et lacustres pensées
Pour ne pas perdre la face et rester bouche bée
Préférer l'évitement plutôt que le déchirement
L'incertitude fait fuir le plus doux des ciments
Parfois dans la petite mort du sommeil
Eclairs ardents, pluie de merveille...
Songes fascinants qui ensorcellent
Plongent mes yeux dans ses prunelles
Au lendemain le rêve trépasse
Et dans mes pensées je rêvasse
En evitant ses yeux arcanes
L'espoir qui flane alors se fane...
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