mercredi 8 octobre 2008

ARCANES


A l'orée du jour je croise ses yeux arcane

Comme le vent mon esprit qui se perd et flâne

Figeant mes emotions comme glace la lame

Je fonds dans le vague quand elle me frôle l'âme




Les mots gesticulent, la maladresse ricoche

L’air minuscule et ce regard qui m’écorche

Et fond l’esprit sous sa brûlure céleste

Ardent terreau qui fait pousser le zeste

Petit rien d’amertume, ces pensées qui m'attirent

D' apparitions féeriques en collier de souvenirs




Le regard fuyant de n’avoir rien à dire

Sous ses feux vibrant comme les cordes de lyres

Abandonner lascives et lacustres pensées

Pour ne pas perdre la face et rester bouche bée

Préférer l'évitement plutôt que le déchirement

L'incertitude fait fuir le plus doux des ciments



Parfois dans la petite mort du sommeil

Eclairs ardents, pluie de merveille...

Songes fascinants qui ensorcellent

Plongent mes yeux dans ses prunelles




Au lendemain le rêve trépasse

Et dans mes pensées je rêvasse

En evitant ses yeux arcanes

L'espoir qui flane alors se fane...

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