dimanche 15 mai 2011

Sur le bitume elle coule la pluie de sa galère
Elle consume ce qui ronge, le fruit de sa colère
Dans la nuit de ses songes sa légèreté la quitte
Comme une dague qui s’enfonce dans son cœur ampélite

Sur le feu de ses nuits elle y jette toute ses forces
A l’eau les rêveries, sous ses larmes elle s’efforce
De gerber les verrous, de fracturer l’écorce
Y cracher son courroux, et briser le colosse

Au pied d’argile forgé par la vie si friable
Sparadrap sur l’étoile qui n’est plus « bancable »
Dans la nuit de ses jours la briser cette carcasse
D’ombre indélébile sous l’assassine crevasse

Puis gravir la colline des épreuves à venir
Et dépasser la fièvre qui la pousse à maudire
Tous ces fragments de soi, que la peine à fait fuir
Dépassant ses passés, pour enfin le franchir

Ce grande mur du silence qui en elle à mangé
Le petit Lutin d’espérance qui était à peine né
Aux destins de l’amer, ne doit plus naviguer
Aux grands vents de lumière se laisser embarquer

Comme un luthier en lutte contre son bel instrument
Scintillant dans la nuit face au jour des vivants
Laisse le mièvre au cockpit trépassé des tourments
Ton grand cœur qui palpite au son du firmament

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