samedi 13 novembre 2010

Mon autre



Ce soir je t’attendais comme on fait dans les gares
Des mirettes je dardais tous les recoins hagards
Dans le cri du silence je miroitais tes anges
Dans le creux des jactances où se crash l’ignorance

Dans la foire des offenses où se dilue le monde
Ce soir je fuis l’errance, de la foule des ombres
Dans l’éclat des lubies qui traverse la mappemonde
Offertes à la folie les âmes sont pudibondes

A court de poésie, j’attends tes signes de vie
N’est tu qu’une hérésie aux dortoirs des maudits
Sous la flamme des clameurs où se brulent les pays
L’incendie des grands jours calcine les rêveries

En promeneur solitaire, je file dans les ornières
Loin de la poudrière qui enfume nos artères
Toi petit vers luisant que la nuit réverbère
Anti chambre des passions je suis ton éphémère

Toi l’ami, toi l’amour je te cherche beau miroir
Toi mon alter égo dans cette vie à tiroir
Si tu n’existe pas, je ne peux que surseoir
En attendant de tomber dans tes bras toi l’espoir...

Aucun commentaire: