jeudi 25 juin 2009

Petite auto-stoppeuse qui cherche la plénitude
De tes rêves calices loin de tes inquiétudes
De tes maux aux aguets comme des prémonitions
Des cicatrices ardentes de ton cœur trublion

Comme un champ de bourgeons qui ont peur de mûrir
Tu te brûles au soleil de tes brûlants désirs
Tu t’esquintes et te risques aux volutes enfumées
De tes pétards mouillés, de tes miroirs brisés


Si l’échappée est belle lorsque tu fuis la foudre
Caressant les prémisses de cette trainée de poudre
Miroitant les esquisses d’un futur aspiré
Vieux de quelques années à l’apparence figée


J’y ai vu les vertiges de tes rêves ordonnés
Et suis venu remuer la question surannée :
A moins qu’il n’y ait brèche dans la cuirasse ?…
A moins qu’il n’y ait brèche dans la cuirasse ?…

Isolé seul en fuite dans ton donjon paumé
3 petits mots ensuite s’écorchent les cavaliers
Cavalier seul et puis s’allongent les précipices
Broyé par tes pensées un long vide s’immisce


De mes tripes s’étendant comme tes jupes en corolle
Tu as laissé dans mes criques des croque-mort en sous sol
Aux faiblesses au grand jour, la lumière s’obscurcit
Comme un tapis de pleurs au milieu de la nuit

Ce soir je verse une larme en guise de paraphe
Je glisse en douce mes tripes en forme d’épitaphe
je tremble devant Morphée et je reste éveillé
Ce soir plus rien ne brille là où les cœurs s’endorment


J’y ai vu les vertiges de tes rêves ordonnés
Et suis venu remuer la question surannée
A moins qu’il n’y ait brèche dans la cuirasse ?…
A moins qu’il n’y ait brèche dans la cuirasse ?…

L’autre jour, j’ai regardé flotter les ombres
Qui s’échinaient à nous plonger dans les décombres
Fantaisies révolues de tes souvenirs passés
Comme l’oraison fout le nœud aux trépassés
A moins qu'il n'y ait brèche dans la cuirasse ?
A moins qu'il n'y ait brèche dans la cuirasse?



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