Là… Là où le monde s’est fait…
Effet à rebrousse poil
Tout se montre sur la toile… sale…
L’éthique… tac tu te tais
Debout…Sous les ailes protectrices
Immonde est la matrice
Tes hémisphères affleurent
Recherche la splendeur, leurre…
Navigue, à vue dans l’échangeur
Couloirs obliques tous créditeurs…
Fourmillent les victimes
Sous l’autel du sublime
Je cherche mes nuits sous tes épées dans l’eau
On se laisse tous couler à l'envie sur tes bateaux
Corrompu tu t’éprends des aspérités de la girouette
Des océans de rêves ne reste que la gâchette
D’un monde où la candeur
A quitté le navire…
Du mercantile vengeur
Ne reste que la satire…
Mécène, plutôt tendance raclure
Empeste sous l’encolure
Tes coups sous la ceinture
Tempête sur la droiture
De tes lignes tordues
Comme les raisons perdues
L’oraison est venue
Tes vices versa ventrus
Ecoute sa voix…
Ecoute sa voix…
Ecoute sa voix…
Ecoute sa voix…
Ecoute sa voix…
Et coûte que coûte écoute là…
Ecoute sa voix
Ecoute sa voix
Elle t’étouffera…
vendredi 25 décembre 2009
vendredi 13 novembre 2009
On défoncera tout les récifs

Au bout du fil de nos chemins
L’envie s’effile sans lendemain
Je laisse à quai l’amour défunt
Sur le remblai je perds tes mains
Allo c’est moi, et je suis las
Tu es bien là et moi si bas
Quand à demain, je ne sais pas
Sans demain mon toi s’abat
Pour chatouiller encore mes nerfs
Ne cherche plus, c’est juste te taire
Ils sont bien loin mes hémisphères
Entre nos bouches juste de la terre
Derrière les haines en file indienne
Se cachent les fêlures de la peine
Qui dans les dorures de l’arène
Frémissent sous les coups d’une reine
La chair à vif, ces gladiateurs
Coupent les fils de la rancœur
Ils marchent souriant sur la colline
Soudain voilà dans les ornières une rage de franchir les frontières
Dans les dévers de mes pensées, humides, sourdes, constellées
Des temps qui passent sur les journées, je ne suis peut être qu’a la croisée
Le temps se casse mais j’ai jeté l'auparavant pour la lueur… des destinées
Si le désespoir est constructif
On défoncera tous les récifs…
On défoncera tous les récifs…
Je cherche un toit où me loger
Sans toi sans moi juste un été
De rire, de larme, plus de fumée
Sans feu sans flamme, c’est consumé
Putain je dors, comme un damné
Loin de tes yeux, de ma pitié
Au loin du bleu de tes souffrances
Je ne veux juste que mes errances
Au coin des feux de la cité
Recoins tortueux loin du charnier
Tout est fini, dans nos ossuaires…
Tout est fini, et cela sans guerre
Si le désespoir est constructif
On défoncera tous les récifs…
On défoncera tous les récifs…
On défoncera tous les récifs…
On défoncera tous les récifs…
mercredi 28 octobre 2009

A m’immoler sous tes reflets
Comptant tes fées tout compte fait…
Là tu me doubles puis je te quitte
Ici s’est battie l’expérience des limites
L’allure céleste, le corps est là et le cœur saoul
En cavale dans le vent, à bout de souffle
On se branle de tout quand tout s’écorne
Sous la cloche des jours tu es difforme
Un nœud dans tes dorures, la fleur te fusille
Un doute aux entournures, le présent parasite
Tu cours après tes ombres, fragile et libérée
A perdre haleine tu fonces vers le mur artifice
La fleur du risque se fane sous les fêlures
S’alimentent tes batailles au sein des écorchures
Tu luttes à l’intestine, la douleur dans l’étreinte
Céleste dans tes airs , chamanique puis eteinte
Céleste dans tes airs , chamanique puis eteinte
Regard gentiment posé sur les miroirs espions
De ton nombril du monde qui damne tous les pions
Des échecs qui inondent comme des sommes de hasard
Des espoirs en façade sous le sommeil trop sombre
Voyage au cœur de tes appétences, tu y perds en décence
Tes vagues à l’âme ne sont que l’écume de mes silences. De mes silences…
Sur notre fausse étoile paumée, plus aucune sensation
Fulmine dans interstice et c’est l’extrême-onction
Second chapitre s’ouvre une fissure…une lueur dans le sérac,
S’estompe ton ombre sur mon tableau, et je file … en vrac
Et je tue… je te tue sous le clair-obscur
Des rues de paris qui s’éclairent au futur
La porte s'entrouvre sur l'existence
Dans tout ce bruit tu fais silence. Silence… !
jeudi 25 juin 2009
Petite auto-stoppeuse qui cherche la plénitude
De tes rêves calices loin de tes inquiétudes
De tes maux aux aguets comme des prémonitions
Des cicatrices ardentes de ton cœur trublion
Comme un champ de bourgeons qui ont peur de mûrir
Tu te brûles au soleil de tes brûlants désirs
Tu t’esquintes et te risques aux volutes enfumées
De tes pétards mouillés, de tes miroirs brisés
Si l’échappée est belle lorsque tu fuis la foudre
Caressant les prémisses de cette trainée de poudre
Miroitant les esquisses d’un futur aspiré
Vieux de quelques années à l’apparence figée
J’y ai vu les vertiges de tes rêves ordonnés
Et suis venu remuer la question surannée :
A moins qu’il n’y ait brèche dans la cuirasse ?…
A moins qu’il n’y ait brèche dans la cuirasse ?…
Isolé seul en fuite dans ton donjon paumé
3 petits mots ensuite s’écorchent les cavaliers
Cavalier seul et puis s’allongent les précipices
Broyé par tes pensées un long vide s’immisce
De mes tripes s’étendant comme tes jupes en corolle
Tu as laissé dans mes criques des croque-mort en sous sol
Aux faiblesses au grand jour, la lumière s’obscurcit
Comme un tapis de pleurs au milieu de la nuit
Ce soir je verse une larme en guise de paraphe
Je glisse en douce mes tripes en forme d’épitaphe
je tremble devant Morphée et je reste éveillé
Ce soir plus rien ne brille là où les cœurs s’endorment
J’y ai vu les vertiges de tes rêves ordonnés
Et suis venu remuer la question surannée
A moins qu’il n’y ait brèche dans la cuirasse ?…
A moins qu’il n’y ait brèche dans la cuirasse ?…
L’autre jour, j’ai regardé flotter les ombres
Qui s’échinaient à nous plonger dans les décombres
Fantaisies révolues de tes souvenirs passés
Comme l’oraison fout le nœud aux trépassés
A moins qu'il n'y ait brèche dans la cuirasse ?
A moins qu'il n'y ait brèche dans la cuirasse?
De tes rêves calices loin de tes inquiétudes
De tes maux aux aguets comme des prémonitions
Des cicatrices ardentes de ton cœur trublion
Comme un champ de bourgeons qui ont peur de mûrir
Tu te brûles au soleil de tes brûlants désirs
Tu t’esquintes et te risques aux volutes enfumées
De tes pétards mouillés, de tes miroirs brisés
Si l’échappée est belle lorsque tu fuis la foudre
Caressant les prémisses de cette trainée de poudre
Miroitant les esquisses d’un futur aspiré
Vieux de quelques années à l’apparence figée
J’y ai vu les vertiges de tes rêves ordonnés
Et suis venu remuer la question surannée :
A moins qu’il n’y ait brèche dans la cuirasse ?…
A moins qu’il n’y ait brèche dans la cuirasse ?…
Isolé seul en fuite dans ton donjon paumé
3 petits mots ensuite s’écorchent les cavaliers
Cavalier seul et puis s’allongent les précipices
Broyé par tes pensées un long vide s’immisce
De mes tripes s’étendant comme tes jupes en corolle
Tu as laissé dans mes criques des croque-mort en sous sol
Aux faiblesses au grand jour, la lumière s’obscurcit
Comme un tapis de pleurs au milieu de la nuit
Ce soir je verse une larme en guise de paraphe
Je glisse en douce mes tripes en forme d’épitaphe
je tremble devant Morphée et je reste éveillé
Ce soir plus rien ne brille là où les cœurs s’endorment
J’y ai vu les vertiges de tes rêves ordonnés
Et suis venu remuer la question surannée
A moins qu’il n’y ait brèche dans la cuirasse ?…
A moins qu’il n’y ait brèche dans la cuirasse ?…
L’autre jour, j’ai regardé flotter les ombres
Qui s’échinaient à nous plonger dans les décombres
Fantaisies révolues de tes souvenirs passés
Comme l’oraison fout le nœud aux trépassés
A moins qu'il n'y ait brèche dans la cuirasse ?
A moins qu'il n'y ait brèche dans la cuirasse?
jeudi 11 juin 2009

Alerte à la bombe, ma tête dans l’abyme
Je crache aux abysses le fond de mes pensées
De vertige en chagrin la frontière est scindée
J’ai tout vu, tes trésors et tes peurs en sourdine
Aphone et à fleur de ta peau, je tâtonne là…
Comme un tailleur de pierre qui construit pas à pas
Je me noie dans tes yeux précipice verdoyant
Et j’oublie fébrilement mes discours éloquents
Ta tristesse émouvante me confond dans l’émoi
Et moi qui te comprends dans tes jolis tourments
Tisse ta toile sur mes rêves d’étoiles en firmament
Suspendu à tes maux qui résonnent dans ce froid
A la fois, tour à tour, malfaiteur et candide
J’avance composite dans nos ombres d’échines
Soucieux mais vaillant dans tes contrées ballerines
Dans tes songes, dans tes cieux verts et humides
Vers le mieux, je m’avance l’horizon est infime
Modéré dans mes mots sous le joug de tes yeux
Comme un pantin de bois perdu face à l’enjeu
De tes peurs alcalines, toi la petite mutine
Je crache aux abysses le fond de mes pensées
De vertige en chagrin la frontière est scindée
J’ai tout vu, tes trésors et tes peurs en sourdine
Aphone et à fleur de ta peau, je tâtonne là…
Comme un tailleur de pierre qui construit pas à pas
Je me noie dans tes yeux précipice verdoyant
Et j’oublie fébrilement mes discours éloquents
Ta tristesse émouvante me confond dans l’émoi
Et moi qui te comprends dans tes jolis tourments
Tisse ta toile sur mes rêves d’étoiles en firmament
Suspendu à tes maux qui résonnent dans ce froid
A la fois, tour à tour, malfaiteur et candide
J’avance composite dans nos ombres d’échines
Soucieux mais vaillant dans tes contrées ballerines
Dans tes songes, dans tes cieux verts et humides
Vers le mieux, je m’avance l’horizon est infime
Modéré dans mes mots sous le joug de tes yeux
Comme un pantin de bois perdu face à l’enjeu
De tes peurs alcalines, toi la petite mutine
vendredi 17 avril 2009
Petit bonhomme aux corps d’argile
Découvre le monde et tu jubiles
Quand tes aïeux bradent et gaspillent
Et trépassent sous les fourches caudines
Tes rires d’enfant inondent les soirs
Mais tes pères préfèrent surseoir
Cette ville élevée défiant le ciel
Est le théâtre des potentiels
Le gigantisme comme un sanglot
Une pluie de graines contaminées
Rideaux de cendres matelassées
Torrent de crasse au caniveau
Ta candeur presque accommodée
A cette nature dénaturée…
Dans la clameur décapitée
Du chant des faunes arrachées
Ton enfant joue quand au détour
Des tours célestes, il parcourt
Cette ruelle où un oiseau file
Comme un sourire sur un abîme
Tel un aveu ostentatoire
Ce petit être regarde l’espoir
Quand cette nature ligaturée
Lui envoie ce signal azuré
Dans l’éphémère et dans le gris
Les chérubins rallument l’esprit
Des hommes vidés de toute substance
La beauté fraîche de l’innocence
Contemple l’immonde d’un œil tendre
L’instinct du cœur comme connaissance
Le bonheur est un rêve d’enfant
mercredi 25 mars 2009
Sur la colline
Et je suis là sur la colline, la neige s’enfonce sous mes pas
Et je suis là sur la colline et tout est là en contrebas
Assis sur le bord du rocher, j’entendrais presque l’herbe pousser
Quand le sort mord mes pensées, j’apprendrais presque à esquisser
Un sourire vil désabusé qui flotte dans l’air des temps passés
Dans la cathartique éloquence, de cette nature qui sommeille
Sifflote le vent, chasse la neige, pointe la chaleur du soleil
Astre sublime inonde la cime de toutes ces géantes enneigées
Je jette en l’air quelques comètes sur cet avenir si exalté
Et moi qui rêve loin de la ville, d’un autre ailleurs, d’une presqu’île
Devant ce monde sophistiqué, où le mercantile est évangile
De ce qui hurle au loin là bas, où la foule a perdu sa voix
Tout ce qui brûle brille sous nos pas, je pense à toi sous ces émois
samedi 21 mars 2009
Regarde un peu...
Regarde un peu, je t'aime comme
Comme un adieu en baie de Somme
Et sous les cieux, qui désarçonnent
Comme un aveu, je te trouve conne
Regarde un peu, le tonnerre tonne
Coule sous tes yeux, l'eau qui m'assomme
Regarde un peu, haut comme trois pommes
Naît cet odieux, jour qui claironne
Putain il pleut, quelle sale besogne
Dans ce doux lieu, de baie de Somme
Regarde un peu, je te laisse comme
Comme un enjeu, sans règle en somme
Regarde un peu, je n'suis personne
Regarde un peu, je n'suis personne
Regarde un peu, je n'suis personne
Regarde un peu, le réveil sonne...
lundi 23 février 2009
Circonvolution
Circonvolution
Sous les pas de l’homme qui marche sous la pluie
Des lambeaux de tes rêves arrachés à tes nuits
Tu regarde le jour, quand arrive la nuit
Quand le fruit de leurs danses te procure du mépris
Petit homme d’argile, tu te frotte à la cime
Et leurs rêves funeste, dans tes yeux se dessine
Utopie de grandeur, sous tes regards fascines
Courses autour du bonheur où tu perçois l’abîme
Mais que reste-t-il ici
Les oiseaux sont partis
T’on faussé compagnie
Loin de la terre des hommes...
Tout reste à faire dans ces arènes brillant
Rien ne reste tout se perd Dans ces sables mouvants
Le passé se disperse sous le poids de l’argent
Qui gesticule sur lui-même vers l’horizon absent
Les coureurs de fond ont perdu trop de temps
Et le temps est argent dans ces nouveaux firmaments
Dans l’antre du bonheur l’homme devient omniscient
Comme un chien sans honneur flaire les cadavres d’argent
Mouvement, mouvement, dans le vent, dans le vent...
Une pirouette sur soi même, c’est la fuite des profils
Assis sur le bord de l’humanité, l'occident qui me ment
Je regarde le chantier de ces hommes qui s'éffile
Je regarde le chantier de ces hommes qui s'éffile
dimanche 22 février 2009
Le raconteur

Tout est ici et je t’ai cru
Toi qui ne m’as jamais connu
Dans la torpeur et dans l’envie
Je suis les lignes, coule ta vie
Mes yeux chevauchent tes mots, agiles…
De mes pensées surgissent tes mondes
Dans tes contrées, mon cœur te sonde
Mes mains tournent le temps fragile
Et d’émotion en émotion
Tes mots résonnent en partition
Entre tes pages je reste muet
La lecture est un art discret…
Car savoir lire c’est savoir prendre
Et s’oublier sans rien attendre
Pour voir dedans les songes ardents
D’un rêveur face à ses tourments
jeudi 22 janvier 2009
L'enfant de la poussière
Soudain sous le ciel
Un enfant perdu qui cherche l’horizon
Sous la pluie de sanglot, rien…Plus de soleil
Juste quelques maux, C’est la déraison
Des enfants en fuite
Des destins brisés
C’est l’heure de la suite
Qu’as-tu concocté ?
La grande utopie de nous voir ici
Attraper les rêves, repousser les armes
Accrocher la trève et verser la larme
Qui achève le cercle ? Voilà l’éclaircie ?
Ô le grand manège
La fleur au fusil
La détonation, comme seul arpège
Et les bras ballants, dernier battement de cil…
C’est la guerre des mondes
Entrez dans la ronde
Et la terre des hommes cherche une amulette
Mais il n’y a rien... que des allumettes
Quand tout se disloque, que les lumières volent
Place nette au combat, perdu la boussole
Tout est urgence, tout est ici
Disait l’enfant pour dernier cri
Sur la poussière, il reste las
La chenille devient papillon
Un papillon noir comme la crasse
Que laisse ici ce monde abscons
Et l’enfance fane ce matin
Quand dans la nuit le pays sombre
Et à l’ origine de l’immonde
Regarde bien; où est le saint?
Un enfant perdu qui cherche l’horizon
Sous la pluie de sanglot, rien…Plus de soleil
Juste quelques maux, C’est la déraison
Des enfants en fuite
Des destins brisés
C’est l’heure de la suite
Qu’as-tu concocté ?
La grande utopie de nous voir ici
Attraper les rêves, repousser les armes
Accrocher la trève et verser la larme
Qui achève le cercle ? Voilà l’éclaircie ?
Ô le grand manège
La fleur au fusil
La détonation, comme seul arpège
Et les bras ballants, dernier battement de cil…
C’est la guerre des mondes
Entrez dans la ronde
Et la terre des hommes cherche une amulette
Mais il n’y a rien... que des allumettes
Quand tout se disloque, que les lumières volent
Place nette au combat, perdu la boussole
Tout est urgence, tout est ici
Disait l’enfant pour dernier cri
Sur la poussière, il reste las
La chenille devient papillon
Un papillon noir comme la crasse
Que laisse ici ce monde abscons
Et l’enfance fane ce matin
Quand dans la nuit le pays sombre
Et à l’ origine de l’immonde
Regarde bien; où est le saint?
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