
Au bout du fil de nos chemins
L’envie s’effile sans lendemain
Je laisse à quai l’amour défunt
Sur le remblai je perds tes mains
Allo c’est moi, et je suis las
Tu es bien là et moi si bas
Quand à demain, je ne sais pas
Sans demain mon toi s’abat
Pour chatouiller encore mes nerfs
Ne cherche plus, c’est juste te taire
Ils sont bien loin mes hémisphères
Entre nos bouches juste de la terre
Derrière les haines en file indienne
Se cachent les fêlures de la peine
Qui dans les dorures de l’arène
Frémissent sous les coups d’une reine
La chair à vif, ces gladiateurs
Coupent les fils de la rancœur
Ils marchent souriant sur la colline
Soudain voilà dans les ornières une rage de franchir les frontières
Dans les dévers de mes pensées, humides, sourdes, constellées
Des temps qui passent sur les journées, je ne suis peut être qu’a la croisée
Le temps se casse mais j’ai jeté l'auparavant pour la lueur… des destinées
Si le désespoir est constructif
On défoncera tous les récifs…
On défoncera tous les récifs…
Je cherche un toit où me loger
Sans toi sans moi juste un été
De rire, de larme, plus de fumée
Sans feu sans flamme, c’est consumé
Putain je dors, comme un damné
Loin de tes yeux, de ma pitié
Au loin du bleu de tes souffrances
Je ne veux juste que mes errances
Au coin des feux de la cité
Recoins tortueux loin du charnier
Tout est fini, dans nos ossuaires…
Tout est fini, et cela sans guerre
Si le désespoir est constructif
On défoncera tous les récifs…
On défoncera tous les récifs…
On défoncera tous les récifs…
On défoncera tous les récifs…