lundi 23 février 2009
Circonvolution
Circonvolution
Sous les pas de l’homme qui marche sous la pluie
Des lambeaux de tes rêves arrachés à tes nuits
Tu regarde le jour, quand arrive la nuit
Quand le fruit de leurs danses te procure du mépris
Petit homme d’argile, tu te frotte à la cime
Et leurs rêves funeste, dans tes yeux se dessine
Utopie de grandeur, sous tes regards fascines
Courses autour du bonheur où tu perçois l’abîme
Mais que reste-t-il ici
Les oiseaux sont partis
T’on faussé compagnie
Loin de la terre des hommes...
Tout reste à faire dans ces arènes brillant
Rien ne reste tout se perd Dans ces sables mouvants
Le passé se disperse sous le poids de l’argent
Qui gesticule sur lui-même vers l’horizon absent
Les coureurs de fond ont perdu trop de temps
Et le temps est argent dans ces nouveaux firmaments
Dans l’antre du bonheur l’homme devient omniscient
Comme un chien sans honneur flaire les cadavres d’argent
Mouvement, mouvement, dans le vent, dans le vent...
Une pirouette sur soi même, c’est la fuite des profils
Assis sur le bord de l’humanité, l'occident qui me ment
Je regarde le chantier de ces hommes qui s'éffile
Je regarde le chantier de ces hommes qui s'éffile
dimanche 22 février 2009
Le raconteur

Tout est ici et je t’ai cru
Toi qui ne m’as jamais connu
Dans la torpeur et dans l’envie
Je suis les lignes, coule ta vie
Mes yeux chevauchent tes mots, agiles…
De mes pensées surgissent tes mondes
Dans tes contrées, mon cœur te sonde
Mes mains tournent le temps fragile
Et d’émotion en émotion
Tes mots résonnent en partition
Entre tes pages je reste muet
La lecture est un art discret…
Car savoir lire c’est savoir prendre
Et s’oublier sans rien attendre
Pour voir dedans les songes ardents
D’un rêveur face à ses tourments
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